mercredi 30 janvier 2013

La maison où je suis mort autrefois de Higashino Keigo

Avant-propos : Surtout il ne faut pas lire le résumé de la 4e de couverture qui révèle beaucoup trop de choses et où il y a même une erreur !
La couverture me fait un peu peur !

Mon résumé : Sayaka contacte son ex petit ami (le narrateur ne porte pas de nom, sauf erreur de ma part) et lui soumet une étrange requête : elle cherche quelqu'un pour l'accompagner dans un endroit perdu au milieu de nulle part, alors qu'elle ne possède qu'un plan pour y accéder et qu'une clé à tête de lion. Elle ne sait pas concrètement ce qui se trouve là-bas, mais elle espère y trouver des réponses au sujet de questions qui la hante et une en particulier : que s'est-il passer dans son enfance (elle n'a absolument aucun souvenir avant l'âge de 5 ans) ?

Mon avis : J'avais lu dans des billets que le livre valait pour son suspense et sa révélation finale. Je m'attendais donc à être surprise, visiblement plus que dans Le dévouement du suspect X et c'est sans doute pour cela que j'ai été un peu déçue parce qu'il y a beaucoup d'éléments que j'avais déjà compris (au sujet de Chami, ce qui était arrivé à Sayaka). Il n'y a guère que le secret du lieu où se trouvait la maison que je n'avais pas saisi (et que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux). J'aime le principe de suivre au fur et à mesure les raisonnements des héros (comme dans Le dévouement...) mais j'ai trouvé que parfois, ils mettaient un peu de temps à additionner 2+2.
Malgré cela, il ne faut pas croire que je n'ai pas apprécié ma lecture. Pour moi l'intérêt du livre se trouve ailleurs. Dans l'atmosphère distillée par Higashino qui est absolument incroyable. Le livre présente un huis-clos de 2 jours entre 2 personnages dans une maison perdue au milieu de la forêt. C'est une maison qui semble remplie de mystères, où le temps s'est littéralement arrêté puisque les horloges ont toutes été stoppées à la même heure et qu'il n'y a pas l'électricité. Qu'est-ce que le père de Sayaka venait faire dans cette maison ? Sayaka y a-t-elle elle-même vécu ? Cette maison contient-elle le secret de sa mémoire disparue ? J'ai adoré cette ambiance où l'on a l'impression que tout peut arriver, où l'on se surprend à avoir peur des craquements ou bien de ce qu'il peut y avoir derrière une porte. Higashino réussit à créer du suspense là où il n'y en a pas forcément, à instaurer une tension qui se transmet à nous (et qui m'a fait par exemple aller vérifier que ma porte était bien fermée à double tour). On à l'impression qu'il va se produire quelque chose. Au fur et à mesure de leurs découvertes, les pièces du puzzle se mettent en place.
Le personnage de Sayaka est assez fascinant par sa froideur et certaines de ses déclarations. On apprend aussi des éléments de la vie du narrateur qui nous permettent d'éclairer le prologue.
Comme dans Le dévouement..., j'ai été saisie par la dernière page du livre où je trouve que la déclaration de l'auteur sur l'enfance est très juste et où les deux dernières phrases (même si elles ne m'ont pas étonnée) permettent de refermer le livre en laissant une impression très forte.

En quelques mots : Si j'ai été un brin déçue par les révélations, j'ai adoré l'ambiance du livre. Higashino est vraiment un auteur que je suivrai avec plaisir, en espérant que ses nombreux livres soient rapidement traduits en français.

D'autres avis chez les participants au challenge écrivains japonais :  Catherine, Denis, Natiora, Laure, Marie


Dans 2 jours commence le mois Murakami, pour lequel j'ai prévu de participer à 2 reprises  ! 

2e participation au Challenge écrivains japonais chez Adalana

3e participation au challenge Dragon 2012 chez Catherine

mardi 29 janvier 2013

Austenland de Shannon Hale

Avant-propos : Hier, c'était l'anniversaire des 200 ans de Pride & Prejudice de Jane Austen. Pour l'occasion, j'ai décidé de lire une petite austenerie. Je dois dire que je ne suis pas vraiment tombée sur celle qu'il me fallait.

Mon résumé : Jane, 32 ans, a connu de nombreux échecs amoureux. Sa grand-tante Carolyn lui fait remarquer qu'elle attend peut-être trop que les hommes de sa vie ressemblent à Mr Darcy. Peu de temps après, Carolyn décède. Dans son testament, elle ne laisse pas d'argent à Jane, mais la possibilité de partir 3 semaines en vacances dans un endroit qui s'appelle Austenland, où elle va pouvoir assouvir son fantasme : vivre comme au temps de Jane Austen.

Mon avis : Tout d'abord, je n'ai pas aimé le personnage principal, ce qui, vous en conviendrez, est tout de même un peu gênant. Jane semble préférer l'adaptation de 1995 au livre (oui c'est un crime très grave, même si j'adore moi aussi l'adaptation). Mais surtout, elle n'assume pas du tout cette passion et cache son dvd dans un pot de fleurs (???). Ajoutez à cela le fait qu'elle parte pour Austenland dans le but de mettre fin à son obsession pour Darcy et surtout faire une croix sur les hommes, cela fait un peu beaucoup pour une seule femme (surtout de 32 ans). L'auteure nous gratifie en plus du retour sur tous les anciens petits amis de Jane qui ne mène qu'à une conclusion : elle est totalement immature au niveau de ses relations amoureuses.

Passons ensuite à Austenland. L'idée de ce type de parc d'attractions austenien me faisait plutôt rêver. Mais Austenland ressemble à une dictature parfois ridicule. Pendant 3 semaines, Jane doit absolument se plier aux règles de l'époque de la  Régence au risque de se faire renvoyer du parc (quand bien même elle a payé). D'ailleurs, on lui fait très gracieusement remarquer que bien qu'elle ne soit pas assez riche pour revenir une seconde fois, elle sera tout de même traitée comme les autres ! Si on peut comprendre le fait qu'on prenne les téléphones portables pour bien s'immerger dans l'époque des romans de Jane Austen, j'ai eu beaucoup plus de difficultés à comprendre pourquoi on obligeait une femme de 50 ans à faire croire qu'elle en avait 22. Cela s'explique un peu plus tard, par le fait que des acteurs sont là pour leur faire la cour. S'en suit alors un jeu pas très sain, où certains acteurs font croire qu'ils sont amoureux des invitées (des invitées qui ont déjà du mal visiblement à distinguer la fiction de la réalité). Pour être claire, j'ai vraiment eue l'impression qu'on avait affaire à une bande de gigolos pour vieilles dames célibataires (ou mal mariées). Ou d'être dans une émission de télé-réalité. Et ce n'est pas vraiment l'idée que je me faisais de ce genre de parc (ni du livre).
Je vous passe sur la scène finale dans un aéroport où j'ai tellement roulé des yeux qu'ils ont failli sortir de leurs orbites.
Après, il y a quand même les références qui sont sympathiques et certains échanges entre Mr Nobley et Jane sont assez réussis.

En quelques mots  : Je n'ai absolument pas aimé ce que l'auteure a fait du parc, je trouve qu'elle a gâché une bonne idée en en faisant un endroit qui m'a plutôt mise mal à l'aise. Je sais que la Zone Ama, pour beaucoup, c'est le mal, mais je suis bien contente d'avoir pu acheter le livre en promotion sur mon Kindle, parce que cela m'aurait fait mal d'avoir dépensé plus qu'1€60.

Emjy a aussi ressenti cette impression de malaise, mais Alice quant à elle a réussi à se laisser transporter.

Dans le genre "vivre une expérience dans le monde austenien", j'ai davantage apprécié A weekend with Mr Darcy, qui correspondait beaucoup plus à l'idée que je me faisais de ce type de séjour.




dimanche 27 janvier 2013

Absente de Megan Abbott

Avant-propos : J'ai tout de suite noté ce livre, repéré chez Tasha, car il réunissait deux thèmes que j'affectionne particulièrement  : le roman noir et l'âge d'or d'Hollywood.

Mon résumé : Jean Spangler, figurante à Hollywood, disparaît un soir de 1949. Son corps n'est pas retrouvé. 2 ans plus tard, Gil Hopkins, ex-journaliste et responsable des relations avec la presse dans un studio de cinéma, reçoit la visite d'Iolene qui était avec Gil, deux acteurs vedettes et Jean le soir où celle-ci a disparu. Iolène a l'air inquiet et lui dit qu'il n'a jamais rien compris à ce qu'il s'était passé ce soir-là. Gil commence à enquêter sur cette affaire, d'abord pour vérifier s'il a bien couvert les traces de ses protégés. Mais rapidement, cette enquête tourne à l'obsession pour lui.

Mon avis : Bienvenue à Los Angeles, ville de tous les vices et de toutes les perversions ! Ici, point de légende dorée, Megan Abbott nous plonge dans les bas-fonds de la cité des Anges où les plus grandes stars de l'époque se livrent à toutes les débauches : alcool, drogue, sexe...Tout est ensuite dissimulé par leurs agents qui n'hésitent pas à acheter le silence des témoins de ces scènes. Gil Hopkins est de ceux que l'on appelle quand on a quelque chose à cacher. Mais quand Iolene lui rappelle la disparition de Jean, il va se demander si cette fois, il n'a pas été trop loin et si au final, il n'a pas couvert un meurtre pour les stars de l'époque Marv Sutton et Gene Merrel, duo d'acteurs spécialisés dans les comédies musicales notamment les rôles de marins (ce qui m'a fait leur donner les visages de Frank Sinatra et Gene Kelly).
Le point fort de ce livre est l'ambiance extrêmement noire recrée par Megan Abbott. On a l'impression de plonger dans un des films noirs de l'époque tant par les descriptions que par les dialogues (d'ailleurs on peut saluer l'énorme travail du traducteur). Les personnages sont eux aussi caractéristiques de ce style : d'un côté nous avons l'enquêteur, homme à femmes, qui a roulé sa bosse un peu partout, de plus en plus désabusé, parfois violent, qui a des difficultés à identifier la frontière entre le bien et le mal. De l'autre côté, nous avons les femmes fatales : la brune, Jean Spangler après qui il court, la rousse Frannie Adlair qui va l'aider dans son enquête et la blonde platine, Midge son ex-femme. La reconstitution est vraiment extrêmement réussie. A l'arrière-plan de l'intrigue, Gil Hopkins doit aussi gérer les excès de Barbara Payton (starlette de l'époque qui a vraiment existé et dont les frasques décrites dans le livre se sont vraiment produites) et sa liaison avec Franchot Tone (ex-mari de Joan Crawford)
Par contre, au niveau de l'intrigue quelques éléments un peu m'ont dérangée. Tout d'abord, la narration est très hachée au départ. Megan Abbott, ne cesse de revenir en arrière puis de passer à autre chose, ce qui fait que l'on doit s'accrocher au départ pour suivre (mais cela vaut le coup) et cela correspond sans aucun doute à la confusion qui règne dans l'esprit de Gil Hopkins. De plus, l'intrigue policière ne semble nous mener que vers un seul suspect dans la première moitié du livre et est un peu plate alors qu'elle prend un tournant intéressant dans la deuxième moitié (bien que j'ai vu venir de loin la révélation finale).
Ce qui m'a le plus gênée, c'est ce mélange entre fiction et réalité sans expliciter ses sources. Pourquoi se servir d'un fait divers réel si on ne donne aucune référence de ses recherches ? Pourquoi ne pas alors carrément tout inventer ? Pourquoi ne pas citer une biographie de Barbara Payton ? Puisque visiblement Megan Abbott s'est documentée, autant qu'elle nous donne quelques titres. Mais ce livre a au moins eu le mérite de faire sortir de l'oubli la disparition de l'actrice Jean Spangler, affaire restée irrésolue.

Jean Spangler

En quelques mots : Malgré les quelques points négatifs que je soulève, c'est le positif qui l'emporte car j'ai vraiment apprécié cette reconstitution de Los Angeles et la noirceur dans laquelle nous plonge Megan Abbott. Je lirai sans aucun doute un autre de ces romans. Ca me donne aussi envie de ressortir James Ellroy de ma PAL !

D'autres avis chez Tasha, Manu et Lili

jeudi 24 janvier 2013

Je souffre de challengite aiguë : Les challenges British Mysteries et Virginia Woolf

Lou et Hilde ont lancé il y a quelques jours, un challenge qu'on ne présente déjà plus, tellement j'ai vu de blogueuses y succomber.
Vous pouvez aller jeter un oeil à leurs nombreux et magnifiques logos.
Je me suis inscrite pour le niveau Sir Wilkie Braddon c'est-à-dire que je dois faire 11 billets avant le 30 janvier 2014 sur des British Mysteries sous toutes leurs formes (livres, films, séries, bd..), tant que l'histoire se passe avant la Seconde Guerre mondiale.

Comme je suis très liste en ce moment, encore plus que d'habitude si c'est possible, voici mes projets / envies de lectures pour ce challenge.
Les deux derniers tomes d'Enola Holmes de Nancy Springer
La poursuite de la relecture des Monk d'Anne Perry en LC
Poursuivre ma lecture des Pitt d'Anne Perry
La poursuite de la série des Oscar Wilde de Brandreth
La séance de John Harwood
Un Wilkie Collins
Un Mary Elizabeth Braddon
Le mystère d'Edwin Drood de Charles Dickens
Sherlock Holmes
Le treiziéme conte de Diane Setterfield
Drood de Dan Simmons
Jane Austen et le révérend de Stephanie Barron
Les derniers jours de New Gate d'Andrew Pepper
La Neuvième pierre de Kylie Fitzpatrick (mais je ne suis pas sûre que tout se passe en Grande-Bretagne,ni du type de mystère, je verrai au cours de ma lecture)
The body at the tower d'YS Lee
Voir si j'arrive à finir la série d'Edward Marston en anglais
Le chapeau de Mr Briggs de Kate Colquhoun
L'affaire de Road Hill House de Kate Summerscale

Et bien évidemment un billet sur Ripper Street !



J'en profite pour présenter le challenge Virginia Woolf toujours chez Lou, où j'ai cette fois été beaucoup plus modeste puisque j'ai choisi le niveau Katherine Hilbery. Je dois lire un texte et une biographie ou une oeuvre inspirée de sa vie.
J'ai choisi de lire Mrs Dalloway et de revoir The Hours de Stephen Daldry (et pourquoi pas lire le roman de Cunningham).








mercredi 23 janvier 2013

Tendrement de Jill Shalvis (Lucky Harbor, Tome 2)

Avant-propos : Après les lectures passionnantes, mais pas très gaies de La maison où je suis mort autrefois et de Breakfast at Tiffany's (billets à venir), j'avais besoin d'une lecture où je savais que l'histoire finirait vraiment bien. Je me suis donc plongée dans le deuxième tome de Lucky Harbor.

Dans l'épisode précédent :
SHALVIS Jill - Irrésistible (Lucky Harbor, Tome 1)

Mon billet contient un spoiler sur le tome 1.

Mon résumé : Revenue à Lucky Harbor à son corps défendant, Tara Daniels y retrouve son premier amour Ford. Irrésistiblement attirée par lui, Tara ne cesse pourtant de le repousser.

Mon avis : C'est bien simple, j'avais envie de donner des claques à l'héroïne ! Psychorigide, indécise, égoïste et stupide, je n'arrivais pas à le supporter. J'aurais même arrêté ma lecture si je ne m'étais pas interdit de lire plus de 5 livres en même temps. Et vu que j'en étais déjà à 5, il fallait que je termine celui-ci au plus vite pour pouvoir passer à autre chose.
Pour vous faire comprendre : Tara est tombée enceinte de Ford a 17 ans. Ford est prêt à l'épouser et à élever l'enfant. Mais Tara s'enfuit de Lucky Harbor sans rien dire. Et que va-t-elle reprocher à Ford ? Ne pas avoir essayer de la rattraper !!! Alors que je le répète, elle est partie sans le prévenir (Une claque)
17 ans après, elle revient à Lucky Harbor et elle refuse de parler à Ford (2 claques) toujours parce qu'il n'a pas essayé de la rattraper. Au final, elle se remet à lui parler, enfin plutôt à coucher avec lui (3 claques). Tout en lui reprochant, la même histoire à tel point que Ford en vient à se dire qu'effectivement, il aurait dû faire plus d'efforts (Une claque pour Ford aussi, qu'est-ce qu'il peut trouver à cette cruche ?). Là-dessus, arrive l'ex-mari de Tara. On se dit qu'on va retrouver la bonne vieille histoire du triangle amoureux. Eh bien même pas (et j'aurais franchement préféré) ! Son ex est totalement imbuvable (5 claques d'un coup). Tara est sûre qu'elle n'est plus amoureuse de lui et ne cesse de lui répéter (4 claques parce que si elle ne l'avait pas épousé, on n'aurait pas eu à le supporter).
Ensuite, la fille de Tara et de Ford arrive. Tara l'avait faite adopter. C'est à peu près le seul personnage supportable : mature pour son âge, mais sachant s'amuser, elle apporte un peu de fraîcheur au roman. De plus, au début, elle a un peu de mal avec Tara, ce qui la rend tout de suite sympathique.
Tara recouche avec Ford, mais lui dit qu'elle ne veut pas s'engager (5 claques), puis qu'elle doit faire le point sur elle-même et lui aussi (6 claques) tout en continuant de coucher avec (10 claques d'un coup vu le nombre de fois où ils s'envoient en l'air).
Encore heureux qu'il y a quelques passages un peu drôles grâce notamment aux habitants de Lucky Harbor qui font un concours sur facebook pour savoir lequel des 2 hommes Tara va choisir.

En quelques mots : Une héroïne insupportable, une suite décevante. Mais le tome 3 étant consacré à la 3e des soeurs qui est beaucoup plus drôle, je me laisserai peut-être tenter.

Sweet n'a pas aimé non plus, par contre ce volume a plu à Patacaisse (et à beaucoup d'autres personnes).


lundi 21 janvier 2013

Le dévouement du suspect X de Higashino Keigo

Lecture commune 
avec Adalana et Miss Léo

Avant-propos : Je n'avais jamais entendu parler d'Higashino avant le challenge d'Adalana. J'avais seulement déjà remarqué les couvertures de ces romans chez Babel Actes Sud car je les trouve personnellement assez flippantes (surtout celle de La maison où je suis mort autrefois avec ses enfants habillés en mariés).

Mon résumé : Yasuko, mère célibataire, reçoit la visite de son ancien mari. Celui-ci vient une fois de plus lui réclamer de l'argent. Lors d'une altercation violente, Yasuko et sa fille tuent cet homme. Arrive alors Ishigami, leur voisin, secrètement amoureux de Yasuko, qui a tout entendu et qui leur propose son aide au cas où elles voudraient dissimuler le corps...

Mon avis : Un mois après ma lecture, j'en garde encore un fort souvenir.
Les deux premiers chapitres sont riches en émotions, puisque l'on commence tout de suite par un meurtre. L'originalité vient du fait que c'est une enquête "à l'envers". Dès le départ, nous avons (l'impression d'avoir) toutes les pièces du puzzle. Nous connaissons les coupables, le but est donc de savoir comment ils vont éviter de se faire prendre (ou pas). Le corps est retrouvé et les soupçons se portent évidemment sur Yasuko. Ishigami va lui dicter ce qu'elle doit dire et comment elle doit réagir tout en s'interdisant de la rencontrer pour que l'on ne fasse pas le lien entre eux deux. Yasuko a même un alibi pour le soir du meurtre.
Comment Ishigami a-t-il réussi à procurer un alibi à Yasuko ? Pourquoi a-t-il laissé certains indices qui ne semblent pas avoir de sens ? Voici les questions qui nous interpellent tout au long de la lecture.
L'inspecteur Kusanagi, chargé de l'enquête rend visite à l'un de ses amis, Yukawa, professeur de physique, surnommé Galillée. Kusanagi lui parle de son enquête et Yukawa reconnaît dans Ishigami l'un de ses anciens camarades de fac les plus brillants. Il va prendre contact avec lui et en même temps mener sa propre enquête.
S'engage alors une sorte de jeu d'échec entre ces 2 esprits brillants où chaque pion nous mène quelque part, même si on ne voit pas toujours où. Ishigami est vraiment un personnage fascinant par sa faculté à anticiper le actions de la police, Yukawa l'est quant à lui pour ses capacités de déduction.
Et puis il y a la fin magistrale dont malheureusement je ne peux pas vous parler, où l'on se rend compte qu'à force de passer notre temps à se demander comment il a fait, nous sommes passés à côté d'une autre question encore plus importante (je ne peux pas vous dire laquelle). Et le récit prend une autre dimension a l'issue de cette révélation. L'auteur termine ce livre dans un tourbillon d'émotions et même si toutes les questions ne sont pas résolues (les principales le sont), j'ai pour une fois préféré terminer sur quelques incertitudes, plutôt que de gâcher la force des dernières lignes par un épilogue convenu.

En quelques mots : Une très bonne découverte, une histoire originale, un auteur à suivre (j'ai d'ailleurs lu La maison où je suis mort autrefois dans la foulée et je vous en parlerai avant la fin du mois). Merci à Adalana car je ne le connaissais vraiment pas !

Première (mais loin d'être la dernière) participation au challenge écrivains japonais 2013 d'Adalana. 


2e participation au challenge Dragon 2012 chez Catherine 



dimanche 20 janvier 2013

L'Attrape-coeurs de JD Salinger

Avant-propos : Comme vous avez pu le constater, j'ai, depuis quelque temps,  une certaine envie de lire des romans "incontournables". J'ai donc profité d'une LC et du challenge Oh, I love New York sur Whoopsy Daisy pour enfin lire L'Attrape-coeurs.

Mon résumé : Holden Caulfield, 17 ans, se fait renvoyer de la prestigieuse Pencey Prep car il a échoué à ses examens. Il nous raconte ses derniers jours à Pencey puis son retour à New York peu avant Noël. Il nous précise qu'il se trouve actuellement dans un endroit spécial, sans nous dire lequel.

Mon avis : Roman culte de plusieurs générations d'américains, cité a de multiples reprises dans des films et des séries, j'ai toujours voulu découvrir ce livre, sans toutefois être vraiment attirée par son sujet.
D'ailleurs, j'avais bien raison car les errements d'Holden Caulfield ne m'ont pas passionnée en eux-mêmes. Holden est l'américain typique, fils de bonne famille, délaissé par ses parents, en échec scolaire pour se faire remarquer car il est loin d'être bête, comme on en a vu des dizaines ces dernières années. Mais, j'ai trouvé cette lecture intéressante car Holden Caulfield est le premier, c'est à partir du succès de L'Attrape-coeurs que ce profil-type a inondé la littérature et le cinéma américains. 
Holden est un personnage attachant, même s'il peut être assez énervant. Menteur pathologique, immature, vantard, on a souvent envie de lui remonter les bretelles (et plus encore). Mais, il est aussi touchant par certains côtés : son attachement à ses frères et en particulier à sa soeur Phoebe (ce qui donne de jolies scènes quand ils se retrouvent), ses rencontres avec des bonnes soeurs ou bien de jeunes enfants au musée, son côté complètement perdu.
Holden est un adolescent sans repères. Il reproduit ce qu'il croit être le comportement des adultes : il boit jusqu'à l'ivresse, accepte les services d'une prostituée... D'un autre côté, il idéalise l'enfance. Il ne sait pas comment se comporter par rapport aux personnes, fantasme d'ailleurs sur le fait de se réfugier dans une cabane au milieu de nulle part (ce que d'ailleurs Salinger a fait) et est obsédé par l'idée de sa propre mort qu'elle soit accidentelle ou qu'il la provoque lui-même. Les thèmes sont donc extrêmement noirs.
C'est aussi de par son style oralisé, parfois vulgaire, que le livre a provoqué des polémiques à sa sortie. Je dois dire que cet aspect m'a dérangée car j'ai lu le livre en français. Je ne reproche rien à la traductrice qui a fait ce qu'elle a pu, mais je regrette vraiment de ne pas avoir lu le livre en anglais. J'avais peur de ne pas comprendre tous les termes d'argot, résultat, il y en a même un que je n'ai pas compris en français (vous savez ce que signifie "pageot"? J'ai fini par comprendre par le contexte mais j'ai eu du mal). J'en avais assez des bicause (avec le i), des "et tout" à chaque fin de phrase. J'avais surtout l'impression de voir de l'argot des années 80 (date de la traduction) et non pas des années 50 (date de la publication).
Enfin, je n'ai pas aimé ne pas connaître le sort d'Holden. On apprend certes où il se trouve, mais on ne sait pas ce qui lui arrive après. Et je n'aime pas ce genre de fin ouverte quand on a passé autant de temps avec les personnages.

En quelques mots : Je comprends mieux pourquoi le livre a pu choquer et en même temps devenir culte. Même si aujourd'hui le thème de l'adolescent sans repères au comportement auto-destructeur est un thème éculé, il n'en demeure pas moins que c'est L'Attrape-coeurs qui a ouvert la voie à ce type de littérature. Je le lirai en anglais si j'en ai l'occasion car il perd sans aucun doute de sa force lors de la traduction.

En plus : Je vais enfin pouvoir lire Et devant moi, le monde de Joyce Maynard (auteure de Prête à tout, notamment) qui raconte sa relation avec Salinger et qui a provoqué un scandale lors de sa parution car elle a osé "s'en prendre" au mythique auteur, alors qu'en réalité ce qu'elle a écrit confirme les propos de la propre fille de Salinger.


Première participation au challenge Gilmore Girls chez Touloulou

Participation au challenge Oh, I love New York sur Whoopsy Daisy 




samedi 19 janvier 2013

Je souffre de challengite aiguë : le challenge Gilmore Girls chez Touloulou

J'avais repéré ce challenge chez Karine qui l'organisait l'an dernier et chez Adalana qui m'a tentée à de nombreuses reprises avec des livres issus de cette liste. Mais voilà, je n'avais jamais regardé Gilmore Girls. Je ne voyais donc pas l'intérêt de participer à un challenge dont le sujet principal m'était inconnu.
Comme Touloulou a relancé le challenge jusqu'au 8 octobre 2014, je me suis dit qu'il faudrait peut être que je me penche sur cette série, car si elle parle d'autant de livres, elle ne peut pas être foncièrement mauvaise.
C'est chose faite ! J'ai regardé les deux premiers épisodes qui n'ont pas trop vieillis (alors que la première saison date de 2000 quand même) et je suis déjà sous le charme. Même si elle n'a rien de révolutionnaire, les  dialogues sont pétillants et les références littéraires et cinématographiques déjà nombreuses.
Je me lance donc avec plaisir dans ce challenge.

Je me suis inscrite au niveau Rory (15 livres) car cette liste regroupe un certain nombre de livres que j'ai déjà décidé de lire. Voici mon choix initial (me connaissant, la liste finale ne ressemblera sans doute pas vraiment à cela^^)

L'attrape-coeurs de Salinger 
Les Hauts de Hurle-Vent (LC 15 février)
Northanger Abbey (LC le 31 mars)
Raison et Sentiments (que j'ai envie de relire)
Fahrenheit 451
De sang froid
Le monde de Charlie de Stephen Chbosky
Les Grandes Espérances (LC le 26 avril)
Rebecca
La Rose Pourpre et le lys de Michel Faber
Gatsby le Magnifique (LC le 15 mai)
Tout est illuminé de Jonathan Safran Foer
La lettre écarlate
Le diable dans la ville blanche
L'amant de Lady Chatterley
Ne tirez pas qur l'oiseau moqueur (LC le 15 avril)
Plein de pièces de Shakespeare
La foire aux vanités
Guerre et paix (LC le 3 juin)
Mrs Dalloway (LC)
L'ombre du vent de Zafon


Si vous voulez voir la liste complète et vous inscrire, c'est ici




jeudi 17 janvier 2013

Vocation fatale d'Anne Perry (Monk, tome 4)

Lecture commune avec Adalana et Syl 

Dans les épisodes précédents : 
PERRY Anne - Un étranger dans le miroir (Monk, Tome 1) 
PERRY Anne - Un deuil dangereux (Monk, Tome 2) 
PERRY Anne - Défense et trahison (Monk, Tome 3) 


Mon résumé : Monk est engagé par Julia Penrose qui souhaite découvrir qui a "agressé" (euphémisme pour ne pas dire violé) sa soeur Marianne. Il lui suffit de quelques heures passées chez les Penrose pour découvrir le coupable. [Cette enquête préliminaire n'est en fait qu'une introduction, nous ne retrouverons Julia et sa soeur que bien plus tard et pour peu de temps.]
L'enquête principale va nous emmener dans un hôpital où une infirmière a été assassinée. Ce n'est pas n'importe quel hôpital, puisque c'est celui où Lady Callandra Daviot est membre du conseil d'administration. Elle va lancer ses 2 complices, Monk et Hester, sur les traces du meurtrier...

Mon avis (sans spoilers) : Une fois de plus, la relecture de ce 4e volume des aventures de Monk a été un plaisir.
Si l'enquête est peut être un peu moins rythmée que les précédentes, j'ai beaucoup apprécié les thèmes abordés dans ce livre. Nous plongeons dans l'enfer de l'hôpital à l'époque victorienne (déjà évoqué dans Un deuil dangereux), où les infirmières ne sont bonnes qu'à vider les seaux des malades. Pour tenir leurs 12h journalières bien souvent elles s’enivrent, ce qui donne une bonne idée de la qualité des soins qu'elles peuvent prodiguer. Comme il est écrit à plusieurs reprises dans le livre, on devient infirmière quand on n'est pas assez respectable pour être employée comme femme de chambre dans une maison.
Mais voilà, depuis la guerre de Crimée, quelques femmes, à la suite de Florence Nightingale, désirent une réforme de la médecine. La victime, Prudence Barrymore, était de cette trempe. Elle rêvait même de bien plus, puisqu'elle aurait aimé pratiquer elle-même la médecine (elle avait eu l'occasion de réaliser quelques amputations sur les champs de bataille). Même si nous ne connaissons pas la victime, on s'y attache assez rapidement puisqu'elle est une sorte de double d'Hester.
Anne Perry aborde toujours avec autant de finesse (et de noirceur) des thèmes aussi délicats que le viol et l'avortement à l'époque victorienne.
Ce que j'aime (et que j'avais un peu oublié), c'est aussi le fait qu'Hester, Monk et Oliver soient aussi perdus au cours des enquêtes. Loin d'être infaillibles, ils se trompent de coupables (et nous avec), revoient leurs jugements...mais jamais ils ne s'arrêtent en cours de chemin, ils n’abandonnent pas avant de connaître la vérité. Dans ce volume, je pensais me souvenir du coupable, mais Anne Perry a réussi à me faire douter.
C'est aussi un tome où les sentiments se dévoilent un petit peu. J'ai surtout adoré voir Lady Callandra Daviot, si sûre d'elle habituellement, perdre ses moyens devant le docteur Kristian Beck (et leur scène finale -pour ce volume...- est très émouvante et magnifique de pudeur).
J'ai juste regretté qu'on perde quelques personnages en cours de route comme Julia Penrose et sa soeur ou bien encore Jeavis, l'inspecteur qui a remplacé Monk.

En quelques mots : Encore un tome très réussi qui nous dévoile la société victorienne sous toutes ces facettes ! Et j'ai particulièrement aimé redécouvrir le coupable. Et je frétille à l'avance car je sais ce qui m'attend dans le tome 5!)

Petite parenthèse : En ce moment, je regarde la nouvelle série de la BBC Ripper Street qui se passe à l'époque victorienne et j'ai beaucoup aimé les deux premiers épisodes dont l'intrigue secondaire du premier m'a rappelé une histoire d'un Monk (j'ai oublié quel volume par contre!).








mercredi 16 janvier 2013

Je souffre de challengite aiguë : le Challenge Myself chez Romanza

Romanza nous invite à nous lancer un défi personnel cette année. Vous pouvez retrouver les informations ici

J'avais déjà en tête de faire une liste des romans incontournables à lire cette année ce qui rentre parfaitement dans son challenge (et un certain nombre sont déjà prévus en LC).

J'espère donc lire :
Les Grandes Espérances de Dickens (LC)
Quelle Epoque ! de Trollope (LC)
Guerre et Paix de Tolstoï (LC)
Gatsby le magnifique (LC)
Cranford de Gaskell (LC)
Possesion de Byatt
Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë (LC)
Mrs Dalloway de Virginia Woolf (LC)
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee (LC)
Mansfield Park de Jane Austen
Northanger Abbey de Jane Austen (LC)
Haute société de Vita Sackville-West
Au temps du roi Edouard de Vita Sackville-West
Le fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux
Tess d'Uberville. de Thomas Hardy
La dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils
La fortune des Rougon (attention j'ai l'ambition de lire l'intégrale, enfin pas cette année^^)
Un Zweig (Vingt-quatre heures de la vie d'une femme)
Un Wharton
Un Forster

Ca fait 20 livres. Sachant que je lis en moyenne 60 livres par an, c'est parfaitement faisable, surtout que ce sont des livres qui me tentent depuis très longtemps, mais dont j'ai repoussé la lecture car en général "je connais l'histoire".

Si vous êtes tentés par des LC, n'hésitez pas !

Edit du 19 janvier :
Je me laisse la possibilité d'intervertir certains titres ci-dessus avec les titres suivants :
La foire aux vanités de Thackeray
Un Wilkie Collins
Un Mary Elizabeth Braddon
La lettre écarlate d'Hawthorne
Toute pièce de Shakespeare.


dimanche 13 janvier 2013

L'énigme de la flèche noire d'IJ Parker (Sugawara Akitada, Tome 3)

Avant-propos : C'est une série que j'ai commencée avant d'avoir un blog et que j'aime vraiment beaucoup. Mais vous pouvez lire mon billet, je ne révèle rien d'important sur les tomes précédents.

Mon résumé : Dans le Japon du XIe siècle, Sugawara Akitada est nommé gouverneur suppléant de la province d'Echigo, ce qui est autant une promotion (suite à la précédente enquête) qu'une punition, la province étant perdue dans les contrées enneigées du nord du Japon et à la merci d'un seigneur de guerre, hostile au pouvoir de l'empereur.

Mon avis : Ce tome est mon préféré des 3 pour l'instant, même si j'avais déjà beaucoup aimé les deux premiers. Cet épisode n'est pas exempt de défauts. L'intrigue policière est, dans ses grandes lignes, assez facile à élucider et plusieurs affaires se rejoignent miraculeusement (c'est aussi le cas dans les deux premières enquêtes). Les procédés mis en oeuvre pour étudier un cadavre m'ont semblé un peu trop modernes. Et il y a aussi une certaine lenteur au début (mais à mon sens plutôt caractéristique des romans japonais).
Mais l'auteure sait nous transporter dans une autre époque, largement méconnue et nous plonge dans une atmosphère que j'apprécie à chaque fois. Ici, on ressent l'éloignement par rapport à la capitale (à l'époque Heian-Kyo = Kyoto) et le froid et la neige nous enveloppent. Les aspects administratifs de l'époque sont décrits de manière assez intéressante de même que les luttes d'influence entre pouvoir local et envoyé de l'empereur parachuté sur place.
Et puis évidemment, on prend plaisir à retrouver les personnages que l'on connaît. Akitada apparaît ici plus fragilisé que jamais. Il est en proie a de violents maux d'estomac qui lui font soupçonner une tentative d'empoisonnement. Ses fidèles lieutenants semblent l’abandonner un à un : Genba, envoyé en mission incognito dans le village passe son temps à faire de la lutte, Tora a des relations peu appropriées avec une suspecte (c'est d'ailleurs un passage très drôle) et Hitomaro disparaît régulièrement pendant de longues heures sans dire où il va. Ajouter à cela des membres de l'administration locale à qui on ne peut pas faire confiance et un conflit entre la population locale qui rejette la communauté des aïnus (considérés comme des parias)... La situation est plus que compliquée et les cadavres s'amoncellent.
Ce qui fait la force de ce tome est sa fin très shakespearienne (toutes proportions gardées bien sûr) et absolument magnifique. On assiste même, ébahi, à la disparition d'un personnage. J'en frisonne encore alors que je l'ai fini il y a près d'un mois.

En quelques mots : il ne faut pas lire cette série pour ses intrigues policières (qui sont toutefois plausibles) mais pour son contexte reconstitué avec talent par IJ Parker.

En plus : Les deux premiers tomes sont L'énigme du dragon tempête (qui se passe dans la province de Kazusa)  et L'énigme de la porte Rashomon (qui se déroule principalement à l'université de Kyoto mais aussi près de la fameuse porte).

mardi 8 janvier 2013

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi (ou pas)

MP que j'ai envoyés pour l'échange d'Alice,
mais qui me correspondent aussi
pour la plupart
Tagguée par ma chère Philisine, je vous fais à nouveau quelques révélations...
1) Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?
Je plaide coupable. Même si je me suis beaucoup calmée depuis mon déménagement (après avoir porté tous mes cartons, bizarrement l'envie d'acheter beaucoup de livres m'est passée) 
2) A quelle fréquence achètes-tu tes livres ?
1 ou 2 par mois "seulement" depuis août. A part en décembre où j'ai fait quelques folies. J'ai pu en acheter jusqu'à une dizaine par mois auparavant. Et cette année, j'ai renoué avec la bibliothèque pour réduire mon nombre de livres achetés tout en gardant l'attrait de la nouveauté et du changement. 
3) As-tu une librairie favorite ?
Malheureusement chez moi la première librairie est à 40 km. Et encore, elle fait un peu grande surface même si elle est indépendante (je crois). 
Par contre, j'ai découvert depuis peu dans ma ville natale (Reims), la librairie Rose et son roman que j'aime beaucoup (elle fait aussi galerie d'art, organise des clubs de lecture et des ateliers d'écriture et on peut même y manger un petit gâteau-j'adore !). Mais elle est trop loin de chez moi pour que je puisse en profiter régulièrement.  
Et à Paris, j'ai découvert la librairie I love my blender qui est très bien, mais j'étais avec un de mes amis qui n'aime pas plus que cela lire et même s'il m'a dit "prend ton temps", je n'avais pas envie de le faire patienter. 
J'adore aussi passer à la librairie du carroussel du Louvre quand je suis à Paris car on y trouve un étalage spécial de romans ayant rapport avec l'art. 
4) Fais-tu tes achats livresques seule ou accompagnée ?
Seule. Comme beaucoup de blogueuses à ce que j'ai pu lire, si j'ai ouvert un blog, c'est aussi parce que je n'ai pas forcément beaucoup d'amis qui partagent ma passion pour les livres. Mes amis acceptent toujours que je prenne mon temps dans une librairie mais je déteste avoir quelqu'un qui m'attend sans savoir quoi faire. 
5) Librairie ou achats sur le net ?
Par voie de conséquence, achats sur le net. Comme je lis rarement des nouveautés et je commence beaucoup de séries, souvent les titres ne sont plus disponibles en magasin (et ça m"énerve). 
7) Préfères-tu les livres d’occasion, neufs, ou les deux ?
Les livres neufs. Je n'aime pas trop les livres d'occasion car des fois je me demande vraiment ce que les gens font avec leurs livres. Odeurs et tâches bizarres me répugnent.
J'essaye toujours de prendre le plus grand soin de mes livres. Jamais je ne les transporte dans mon sac à main par exemple. On voit juste que j'ai lu un de mes livres au fait que la tranche est un peu pliée. Et encore. Parfois, on a l'impression que je ne les ai pas lus. 
8) Qu’aimes-tu dans le shopping livresque ?
La découverte. Tomber sur un titre dont on a pas entendu parler (même si cela devient beaucoup plus rare, vu le nombre de blogs que je suis) ou bien au contraire tomber sur un livre que l'on recherche depuis longtemps. 
9) Te fixes-tu une limite d’achats par mois ?
Mais vous êtes fous ? Pour quoi faire ? J'essaye juste d'être raisonnable (je ne vais pas m'endetter pour un livre). 
10) A combien s’élève ta wish-list ?
Piooooooooooooooooooooooou au moins tout cela. 100 ? 1000? Plus tous les titres que je ne connais pas encore et ceux qui ne sont pas encore écrits. 
11) Cite trois livres que tu veux TOUT DE SUITE !
Humm comme je viens de passer une commande, ca va je suis rassasiée pour quelque temps. J'ai commandé La maison où je suis mort autre fois de Keigo Higashino pour le challenge d'Adalana et parce que j'ai adoré Le dévouement du supect X (billet le 21). Et Lien fatal, le 4e tome de la série de Tess Gerritsen parce que j'ai lu le 2e et le 3e pendant les vacances. Je viens de réaliser que j'aurais pu /du prendre Quelle époque ! de Trollope pour ma prochaine LC (mais je vais peut être le lire en numérique parce qu'il est gros et que la couverture est trop laide). 
12) Vers quel type de livres te tournes-tu en premier?
Vers la collection 10 /18. C'est mon grand amour même si je ne leur ai toujours pas pardonné d'avoir donné une tranche noire à la collection Grands Détectives (et je n'en ai acheté aucun depuis, voilà comment perdre une cliente fidèle, Félicitations!). J'ai fait des tonnes de découvertes grâce à elle : Jonathan Tropper, Nick Hornby, David Baddiel, Haruki Murakami pour le domaine étranger et je n'oserai même pas citer tous les Grands Détectives. Je recevais leur magazine bi-mensuel qui me donnait envie de quasiment tout acheter. Et je n'ai jamais été déçue. 
13) Pré-commandes-tu tes livres ?
Hum non, je commande rarement des nouveautés. 
14) Pourquoi un tel pseudo/nom de blog ?
Vous avez 3 heures devant vous ? Alors j'utilisais ce pseudo bien avant le blog. (C'est là où ca se complique). Il est composé de 2 parties (à vous de trouver lesquelles! En même temps, il n'y a pas 36 possibilités). La première étant le nom de famille de 2 personnages dans 2 de mes films cultes (un film d'un de mes réalisateurs préférés où les polaroïds tiennent une place essentielle et un film d'un autre de mes réalisateurs préférés, remake d'un film espagnol) La deuxième partie de mon pseudo est le nom de l'acteur qui interprète le personnage portant la première partie de mon pseudo dans le deuxième film. 
Vous n'avez rien compris ? En même temps, c'est vous qui avez voulu savoir ! Si vous trouvez vous avez ma considération éternelle. 
Et le 'is daydreaming" c'est parce que j'adore ce concept du daydream quasiment intraduisible en français (rêver les yeux ouverts ? rêvasser ?) et que je passe beaucoup de temps à cela au cours de mes journées. 
15) Parle-nous de ton prof préféré
Mon prof d'histoire de Première et de Terminale qui avait une culture incroyable, qui reliait toujours les éléments passés au présent, qui s'amusait à nous interroger à l'oral au début de chaque cours et qui finissait avec des questions pièges (genre sur la 1GM, dans quel livre Hemingway évoque-t-il cet évènement?) et qui a posé une fois comme sujet de composition "En quoi peut-on comparer l'industrie automobile à la construction d'une cathédrale ?" J'ai eu 7 ma pire note de l'année. Mais il m'a fait réfléchir et m'ouvrir à un tas de sujet. Ca n'a pas de prix. 
16) Quel est ton endroit préféré au monde ? 
Londres sans hésiter. Dès la première fois que j'y ai mis les pieds, j'ai toujours eu l'impression bizarre d'y être chez moi. Et ce n'est le cas nulle part ailleurs (à part chez moi quand même^^). 
J'ai aussi une tendresse infinie pour Rome. 
17) Parle-nous de ton premier concert ?
Eh bien je ne me souviens pas. Je sais que c'était tard et que quand j'ai commencé j'ai eu du mal à m'arrêter. J'en ai fait beaucoup cette année là. Je crois que c'était Gérald de Palmas (j'ai eu ma période variété française). 
18) Un endroit que tu aimerais visiter ?
Un ? Ca ne va pas la tête ?!?! 
En vrac : la Grèce, le Japon, les Etats-Unis, Moscou et St-Petersbourg, les pays Baltes, la Bulgarie, Malte, l'Egypte, Jérusalem, la Chine, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour...
Et puis il y a tous ceux où j'aimerais retourner aussi................
19) Parle-nous de quelque chose qui te rend complètement folle en ce moment !
Il y a beaucoup de choses qui m'énervent mais tant qu'à faire autant que cela ait à voir avec la littérature  Je déteste (comme beaucoup d'entre-vous) lire les résumés des 4e de couverture (sauf que des fois on n'a pas le choix). Entre ceux qui l'écrivent alors qu'ils n'ont pas lu le livre et qui font des résumés qui n'ont rien à voir et ceux qui racontent un élément important voire carrément la fin de l'intrigue, je dis stop. Messieurs les éditeurs, pour les flemmards qui veulent déjà connaître la fin avant de lire le livre il y a internet. Laissez à ceux qui aiment la littérature (et qui souvent achètent bien plus de livres que les autres) les joies de lire le livre sans aucune révélation majeure ! 
Et il y a Gérard Depardieu quand même.

20) Si tu pouvais posséder instantanément quelque chose, rien qu’en claquant des doigts, ce serait quoi ?

Benedict Cumberbatch  ! Ou Adam Rothenberg que je vienne de découvrir dans Ripper Street (il n'est pas connu, j'ai plus de chances !). Une petite photo pour toi Philisine...


Comme d'habitude, je ne taggue personne, car ce tag a déjà beaucoup tourné. Il a du succès et il le mérite car j'ai apprécié lire les réponses de mes copinautes et je me suis aussi amusée en y répondant ! 


dimanche 6 janvier 2013

The man who loved Pride & Prejudice d'Abigail Reynolds

Avant-propos : Je voulais lire un dernier livre pour le challenge Pride & Prejudice d'Alice avant qu'il ne se termine, j'ai donc sorti ce livre de ma PAL (mais il paraît que si on lui demande très gentiment, Alice le continuera^^)

Mon résumé (car celui du livre est de toute manière en anglais et que je n'ai toujours pas compris son sens-sans doute écrit par quelqu'un qui n'a pas lu le livre) : Cassie, biologiste de son état, passe ses vacances à travailler sur ses recherches dans un laboratoire de Cape Cod.. Lors d'une soirée,elle rencontre l'orgueilleux Calder qui refuse de danser avec elle. Mais tout au long de l'été,  leurs chemins semblent ne pas cesser de se croiser.


Mon avis : Disons-le tout de suite, mon avis sur ce livre est un peu mitigé. Qui dit réécriture d'Orgueil & Préjugés met tout de suite la barre à un niveau impossible à atteindre et j'en ai bien conscience. Je me doute bien que l'auteure ne va pas égaler Jane Austen d'autant plus quand l'histoire se déroule à l'époque contemporaine.
Mais, tant qu'à transcrire le livre à l'époque actuelle autant en garder la substantifique moelle. Déjà, l'auteure est tombée dans l'écueil de la scène de sexe (et encore s'il n'y en avait qu'une !). Ce n'est pas tant que les pseudos Darcy et Elizabeth -Calder et Cassie- couchent ensemble (quoique ça me dérange quand même, mais je peux encore arriver à comprendre) mais ce sont tous les détails inutiles que nous livre l'auteure. Figurez-vous qu'ils s'envoient en l'air dans l'eau pendant que sur la plage il y a les faux Jane et Bingley (Bingley qui fera remarquer plus tard à Calder qu'ils n'ont pas été discrets lors de leurs ébats !). Sans doute peut-on trouver la scène romantique et sexy et je ne doute pas que cela soit le fantasme de beaucoup de femmes (personnellement j'ai plutôt un problème avec les algues, les poissons, les requins, le sable et tout ce qu'on peut trouver dans la mer. Je m'y baigne car c'est quand même trop agréable mais de là à imaginer autre chose...), mais je la trouve déplacée dans un livre qui se veut être une réécriture de Pride & Prejudice.
L'autre problème arrive vers la moitié du livre. Si au début la transposition est très fidèle, après la moitié du livre et l'équivalent de "la" lettre, l'histoire change complètement. Peut-être que le livre n'était pas censé être une réécriture, mais alors pourquoi suivre fidèlement l'intrigue au début et l'abandonner au milieu ? Certes, l'histoire de Georgiana n'est pas aisément transposable au XXIe siècle, mais l'auteure a bien trouvé des astuces pour d'autres aspects alors pourquoi pas pour celui-ci ? L'histoire de Cassie et de Calder devient totalement indépendante avec des histoires de conflits politiques, de tentative de chantage, d'adoption d'un chien (^^), de sous-intrigue avec les parents de Calder. Ce n'est pas que cela soit inintéressant, c'est même plutôt bien mené. Mais qu'est-ce que cela a à voir avec Orgueils & préjugés ? On retrouve juste Jane et Bingley qui se réconcilient à la fin.
L'intrigue se passe dans le milieu de la biologie marine. L'auteure à l'air d'avoir fait correctement son travail de recherche à ce sujet (en même temps, elle a aussi pu raconter n'importe quoi sans que je m'en rende compte), mais il faut bien dire qu'il y a des métiers qui m'exalte un peu plus (désolée pour tous les biologistes qui me lisent). J'avais préféré la transposition dans l'univers du théâtre par Melissa Nathan dans Acting Up (ne cherchez pas, je n'ai pas fait de billet dessus). J'ai cru comprendre qu'il y avait un phénomène qui s'appelle la bioluminescence qui fait que quand on entre dans l'eau la nuit près de Cape Cod (ou partout dans le monde ?), on à l'impression que son corps entier scintille (ressembler à Edward, c'est le rêve, non?). Après je ne vous garantis rien, je n'ai peut être rien compris et je n'ai pas testé pour vous.

Tout ceci est bien dommage car il y a quand même de bons passages. La modernisation est assez réussie au début. Il y a bien une scène de bal, mais c'est Cassie qui invite directement Calder à danser et il refuse bien. Calder a le même comportement intrigant que Darcy, il passe du temps avec Cassie tout en ne livrant rien de ses pensées. Il fait quelques petits gestes pour elle s'en qu'elle s'en rende compte tout de suite...Et puis surtout il y a l'équivalent de la lettre. Je ne vous dis rien, mais elle prend une forme un peu particulière et je ne l'avais pas vue venir. J'ai même commencé à la lire sans réaliser que c'était cela. Et c'était vraiment une superbe idée. De plus, on revoit les évènements au travers des yeux de Calder et c'est émouvant de voir comme ils se sont manqués, comment certains gestes ou certaines phrases ont été mal interprétés. C'est après cela que çà se gâte au niveau de la réécriture, même si la dernière partie en soit se lit très facilement.

En quelques mots : si on considère que c'est une réécriture, elle est terriblement incomplète et j'ai préféré  100 fois Acting Up. Mais sinon c'est quand même une romance dont les pages se tournent très facilement et dont les personnages sont plutôt attachants.



samedi 5 janvier 2013

Waterloo Necropolis de Mary Hooper

Avant-propos : Il y a quelques temps, Mrs Figg m'a conseillé de lire ce livre. Souvent emprunté à a bibliothèque, j'ai fini par le trouver mercredi et je l'ai  lu en moins de 24h.

Résumé de l'éditeur  : Londres, 1861. Grace Parkes, presque 16 ans, vient d accoucher d un enfant mort-né. Afin de lui donner une sépulture décente, la jeune fille embarque à bord de l express
funéraire Necropolis, en direction du cimetière de Brockwood. Elle fera là-bas une rencontre décisive en la personne de Mr et Mrs Unwin, propriétaires d une des plus grandes entreprises
de pompes funèbres de la capitale, qui lui proposent de l employer comme pleureuse d enterrement. 



Mon avis : J'ai un gros problème avec les romans jeunesse à cause de leur intrigue (à tel point que je me demande pourquoi j'en lis encore). J'ai dû mal à me mettre dans le crâne que je n'ai plus 12 ans et que si je vois les évènements arriver à l'avance, ce ne serait sans doute pas le cas de plus jeunes lecteurs. Dans ce livre (malgré toutes ses nombreuses qualités), ce fut encore le cas. Dès le 2e chapitre, l'un des éléments de la résolution de l'intrigue apparaît. Plus tard, comme par hasard, parmi les millions d'habitants de la ville de Londres, Grace va se retrouver face à un homme qu'elle ne pouvait pas oublier. D'un autre côté, j'ai trouvé certains aspects décrits dans le roman vraiment durs pour de jeunes lecteurs. J'avais envie que le sort arrête de s'acharner sur ces deux jeunes filles. Donc, je trouve un peu embêtant l'opposition entre cette intrigue de fond simpliste et la noirceur du roman, parce que je me demande quel est le public visé par l'auteure.

C'est fort dommage, car à part cela, c'est un livre extrêmement réussi. Le contexte historique est parfaitement mis en scène. Si les péripéties des deux héroïnes sont cruelles (viol, expulsion, kidnapping), elles sont malheureusement plausibles. Mary Hooper s'attache à suivre le petit peuple de Londres. Le début du roman transpire la misère et on ne peut qu'être ému par le sort de cette population qui vit à quelques rues des rutilantes Oxford ou Regent Streets. Loin de tout manichéisme, les pauvres ne sont pas tous gentils au contraire. La lutte pour la survie entraîne la population a être impitoyable dès le plus jeune âge. Le fait d'avoir une place devant un magasin pour porter les paquets des belles dames devient une lutte à mort, on profite de la naïveté du personnage de Lily pour lui faire voler un chien sachant que c'est elle qui risquera alors la prison, on vole dans les appartements pour dérober quelques couvertures indispensables pour passer l'hiver...Tout plutôt que de finir à l'hospice où les personnes n'ont le droit d'emmener aucune affaire personnelle et se retrouve affublées d'un matricule dans le dos.
Le livre fourmille d’informations précieuses sur la période dont je n'avais jamais entendu parler à commencer par la ligne de chemin de fer reliant la gare de Waterloo au cimetière de Brookwood dont les wagons étaient remplis de personnes allant assister à un office en même temps que des cercueils. J'ignorais totalement que le métier de pleureuse avait encore cours à l'époque victorienne, ni que le commerce des pompes funèbres était déjà si développé. C'est aussi le moment du réaménagement de certains quartiers et de la destruction de certains taudis comme ici celui du tristement célèbre quartier de Seven Dials. L'auteur nous livre judicieusement quelques petites notes la période à la fin de l'ouvrage.
Les personnages principaux quant à eux sont très attachants ou très répugnants. Le courage de Grace, ses ressources face aux épreuves sont admirables. Elle protège sa soeur aînée Lily qui est simple d'esprit et qui est malheureusement le jouet de quasiment l'ensemble des personnages qu'elle rencontre. A l'opposé, la famille Unwin est absolument abjecte de la fille jusqu'à l'oncle que ce soit avec leurs employés ou bien avec leurs clients. Les méthodes employées pour faire de la mort un commerce sont révoltantes (bien que certainement encore actuelles malheureusement).

En quelques mots : Même si je déplore, la simplicité de certains aspects de l'intrigue, ce livre permet une plongée fascinante dans l'époque victorienne et de découvrir de nombreux éléments méconnus. Il mérite vraiment la découverte.

J'ai volontairement peu développé (ou pas) certains aspects comme le viol, la mort du prince Albert, les petits métiers des rues...car ces thèmes ont été déjà extrêmement bien développés chez mes comparses Mrs Figg et Miss Léo et je vous conseille vivement d'aller lire leurs billets !
D'autres billets (que je n'avais pas lus avant d'écrire le mien) chez Matilda, Alicia
Et chez Yulenka vous pouvez découvrir quelques photos des tombes du cimetière de Brookwood.






jeudi 3 janvier 2013

Mes bonnes résolutions pour 2013

Comme je semble avoir un peu l'angoisse de la page blanche au niveau du blog (j'ai du mal à écrire 2 lignes sur des livres que j'ai pourtant aimés), je continue avec des billets non livresques (alors que j'en ai 10 en attente).


Aujourd'hui mes bonnes résolutions :
1. Cessez de lire une dizaine de livres en même temps.
 5 c'est bien (oui je sais je ne suis pas nette). Mais à ma décharge, je me souviens plutôt bien des livres abandonnés même un an plus tôt (par exemple j'ai su retrouver sans marque-page où j'en étais dans un goût de cendres d'Elizabeth George). Je vous annonçais ici que je voulais finir 5 livres parmi ceux que j'avais commencés, c'est réussi, j'en ai lus 6.

2. Cessez d'emprunter 15 livres parce que je le vaux bien j'en ai le droit. 
Sachant que je lis 60 livres par an en moyenne, il me faut 3 mois pour lire 15 livres (je suis trop forte en maths). Donc c'est mathématiquement impossible que je puisse lire 15 livres en 3 ou même 6 semaines, sans compter que cela veut dire lire juste les livres empruntés et aucun livre que j'ai acheté.
J'ai bien commencé cette année puisque que je suis ressortie (avouons-le, j'ai fuit la bibliothèque) avec "seulement" 8 livres cette fois-ci.

3. Lire tous les livres que j'ai empruntés. 
Puisque le fait d'annoncer publiquement les titres en cours m'a bien aidée pour les lire, je liste ici ceux que j'ai empruntés (beaucoup de jeunesse, de livres courts et des envies suscitées par d'autres blogueuses, j'avais une liste, je m'y suis tenue à 2 exceptions près) en espérant que le fait d'avoir publié la liste me force à les lire.

  • Waterloo Necropolis de Mary Hooper. Suggéré par Mrs Figg, confirmé par Miss Léo, je pense qu'il ne va pas passer le weekend. 
  • Pour seul cortège de Laurent Gaudé. Coup de coeur chez Jeneen et Minou, le livre divise pourtant, mais le sujet m'intéresse, j'ai envie de me faire mon avis. 
  • Absente de Megan Abbott. Découvert chez Tasha, elle m'a eue à Dalhia Noir. 
  • L'énigme du message perdu de Nancy Springer (Enola Holmes tome 5). Pour poursuivre notre LC avec Syl et Manu. 
  • Métro Baker Street de Nancy Springer (Enola Holmes tome 6). Même raison. C'est le dernier tome de la série. 
  • Café givre de Suzanne Selfors découvert encore chez Tasha. Sur un petit café qui tente de survivre et où on fait allusion à La Vie est belle de Capra. 
  • Les colombes du Roi-Soleil d'Anne-Marie Desplat-Duc. Il n'était pas prévu, mais cela fait longtemps que je veux lire le tome 1 et je suis enfin tombée dessus. Et ça compte pour le challenge d'Eliza. 
  • La malédiction d'Edgar de Marc Dugain. Pas prévu non plus, mais cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir l'auteur et j'ai encore des images du J. Edgar d'Eastwood dans la tête (c'est après lui que j'ai fuit).  
On va dire que je pourrai être contente si j'en lis 6 sur 8 et extatique si j'en lis 8 sur 8. Sinon, je devrais emprunter encore moins de livres la prochaine fois (j'ai un petit côté sado-maso, faut pas s’inquiéter, c'est à la mode).

4. N'acheter des dvds qu'après en avoir vu 5 de mes DAV (Dvds à voir =PAL pour les dvds).
Pourquoi 5 ? parce que je n'achète quasiment plus de dvds en dehors des promos 5 pour 30€ ou 4 pour 20€. Du coup, j'en rajoute 5 à chaque fois et ca va très vite. J'ai bien commencé, puisque pour avoir le droit d'en acheter, j'ai regardé 10 dvds pendant les vacances (Sado-maso, je vous dis.)

5. Me teindre en rousse.
Ca fait quelque temps que je veux le faire. Depuis que le brun-roux est à la mode chez plein d'actrices (vous savez celui où on est rousse que dans la lumière et sinon on a l'air brune). Comme Addison (on a les références qu'on peut. C'était elle ou Kristen Stewart dans Twilight -sauf dans le dernier). Promis, si je le fais, vous aurez une photo de mes cheveux (je sais vous en rêvez).

Voilà je me contente de ces 5-là. Je vous passe les faire du sport, manger équilibré, ne pas attendre la dernière minute pour faire ce que j'ai à faire et autres joyeusetés, car soyons sérieux, celles-ci, je ne les tiens jamais ;-)

Et vous avez-vous pris de bonnes résolutions ?