vendredi 30 novembre 2012

Emma de Douglas McGrath (1996)

Avant-propos : si pour l'adaptation précédente, je n'aimais pas les acteurs choisis, dans cette adaptation, c'est tout l'inverse : je les adore ! Gwyneth Paltrow (que pendant longtemps je n'ai pas aimé mais qui est devenue une de mes actrices favorites), Alan Cumming (je l'aimais déjà bien avant, mais depuis The Good wife, je suis une fan absolue), Ewan McGregor (est-il besoin de préciser?), Toni Collette et le trop trop rare Jeremy Northam. Et je précise que j'avais déjà vu cette adaptation.

Mon avis : J'aime beaucoup cette adaptation. Je disais dans mon précédent billet que l'adaptation de la BBC était assez fidèle (ce qui est vrai) mais en voyant celle-ci, j'ai réalisé que l'intrigue autour d'Harriet avait été laissé trop de côté par l'adaptation d'ITV. Ici, elle est davantage développée. Par conséquent, dans cette version, c'est la sous-intrigue avec Frank Churchill qui passe un peu à la trappe (pas un seul gros plan d'Ewen McGregor de tout le film, quelle déception !).

Ce que j'apprécie surtout dans cette version, c'est que l'humour est bien mis en avant, comme par exemple dans la scène du tir à l'arc [je me demande bien ce que les américains ont à vouloir faire tirer à l'arc les héroïnes austeniennes, c'est déjà le cas dans Orgueil & Préjugés version 1940] ou bien dans le compte-rendu épique de la visite d'Emma et d'Harriet aux pauvres du village. J'ai aussi beaucoup ri au moment de la scène du portrait d'Harriet ou bien lorsqu'Emma tente de se débarasser de Mr Elton lors du repas chez les Weston.

De plus, il y a quelques scènes qui sont vraiment marquantes. La scène du bal est absolument magnifique. Je ne suis pas bien sûre que les danses et la musiques soient vraiment d'époque [j'avoue ma méconnaissance totale de ces 2 sujets], mais en tout cas, je trouve le résultat très artistique. Le duo entre Gwyneth Paltrow et Ewan McGregor est aussi un superbe moment. Pour la peine, je vous mets le lien.


J'ai aussi beaucoup le découpage réalisé au niveau des scènes. A plusieurs reprises, une phrase commence dans une scène et se termine dans une autre, ce qui donne un côté très dynamique.

Le côté changeant d'Emma est bien mis en avant. Vous pouvez le constatez dans l'extrait ci-dessus. C'est aussi le cas dans la scène de l'invitation des Cole, où on fait bien apparaître le fait qu'elle est vexée de ne pas à avoir reçu d'invitation. Au départ, elle dit qu'elle n'ira pour rien au monde et à la fin elle accepte avec plaisir l'invitation.
J'aime beaucoup Gwyneth Paltrow dans ce rôle car je trouve qu'elle apporte un petit côté facétieux à Emma qui manque à Kate Beckinsale.
Je trouve le personnage d'Harriet très drôle, même si Toni Collette est un peu trop âgée pour le rôle, elle a un petit côté stupide et maladroit qui selon moi colle bien au personnage.
Comme je l'ai écrit tout à l'heure, l'histoire de Frank Churchill et Jane Fairfax est moins développée. Ils deviennent ici des personnages vraiment secondaires, ce qui est un peu dommage pour le rôle de Frank Churchil [la pauvre Jane n'ayant pas grand chose à dire de toute manière].
J'aime la façon dont Mrs Elton ne cesse de couper la parole à son mari dans le deuxième partie du film.

Cette adaptation met aussi beaucoup plus en avant le personnage de Knightley qui est présent dans de nombreuses scènes pour notre plus grand plaisir car quel meilleur Knightley que Jeremy Northam ? Il est drôle, intelligent, attentif, gentil avec tout de même un petit côté orgueilleux donneur de leçon. Je l'adore [gros soupir].

En quelques mots : Cette adaptation est souvent malmenée, mais, si elle n'est pas parfaite, elle est agréablement jouée et est très drôle.

Petit bonus : J'ai trouvé ceci sur facebook et cela m'a fait beaucoup rire. Jeremy Northam et Jennifer Ehle (Lizzie dans Orgueil et Préjugés 1995) ont joué ensemble dans l'adaptation de Possession de AS Byatt.
(comme souvent sur facebook, on ne sait pas l'origine du montage,
 ce qui ne me permet pas de créditer l'auteur)

Participation au challenge austenien d'Alice 



mardi 27 novembre 2012

Emma, adaptation d'ITV (1996)

Avant-propos : J'avais un énorme a priori sur cette adaptation, étant donné que les deux actrices principales [Kate Beckinsale et Samantha Morton] brillent en général par leur côté mono-expressif et que si le nom de Mark Strong me disait bien quelque chose, je n'arrivais pas à associer un visage à ce nom [alors que je l'ai vu dans plein de films]. Cela ne partait pas très bien. Mais dès le générique, j'ai vu apparaître deux noms bien connus [Andrew Davies et Sue Birtwistle] responsables de l'adaptation d'Orgueil & Préjugés par la BBC en 1995 et j'ai été rapidement rassurée.


ATTENTION L'ARTICLE PEUT CONTENIR DES SPOILERS MAIS JE SUPPOSE QUE SI VOUS LISEZ L'ARTICLE, C'EST QUE VOUS CONNAISSEZ AU MOINS L'HISTOIRE D'EMMA

Mon avis : J'ai été séduite par cette version. Comme pour Orgueil & Préjugés, le plus grand soin a été apporté aux décors et aux costumes. C'est vraiment un régal de déambuler à la suite de nos héros dans le charmant village d'Highbury.
Au niveau du scénario, l'adaptation est extrêmement réussie. Quelques coupes (mineures) ont été faites, mais le charme des dialogues est bien présent et l'histoire est totalement respectée.
Kate Beckinsale campe une Emma très crédible, en insistant surtout sur la gentillesse du personnage. Mais elle manque un peu de joie de vivre. Selon moi, Emma doit être plus gaie.
Harriet Smith est assez transparente car elle copie ce que fait Emma.
J'ai beaucoup apprécié Frank Churchill car Raymond Coulthard joue tout en finesse ce rôle plein de charme et de séduction. On succomberait nous aussi quand bien même on connait son double jeu.
Dans le rôle de Jane Fairfax, on retrouve Olivia Williams, la Jane Austen de Miss Austen regrets.
J'ai adoré la façon dont on a présenté Mr Wodehouse. Il apparaît ici comme un homme un peu perdu et bouleversé par ce monde qui change autour de lui. Il est extrêmement attendrissant. On comprend d'autant mieux l'attachement d'Emma à son père.
Miss Bates est assez saoulante mais aussi très touchante lors de la grande scène du pique-nique.
Mrs Elton n'est peut-être pas assez énervante à mon goût (mais elle l'est quand même). Mais qu'il est drôle ce passage où elle dit aimer cueillir des fraises en toute simplicité alors qu'un serviteur lui glisse un cousin sous les genoux avant qu'elle ne s'agenouille !
Et Mr Knightley me direz-vous ? Eh bien cela a été une grosse surprise ! Peu séduite au départ par son curieux mélange de front dégarni et de cheveux au vent, j'ai fini par presque [presque parce que derrière m'attendent Jeremy Northam et Johnny Lee Miler] succomber au charme de Mark Strong ! J'ai trouvé son jeu très subtil dans les peu nombreux moments où il peut faire transparaître ses sentiments [le pique-nique ; quand il lui prend la main]. Sa déclaration passionnée a ému mon petit coeur de midinette.
Par contre, la déclaration a été un peu gâchée par la seule mais grosse faute de goût dans les dialogues
"Je vous ai tenue dans mes bras quand vous aviez 3 semaines. 
M'aimez vous autant aujourd'hui qu'à l'époque?"
Euhhhhhhhhhhh comment dire ? On espère quand même qu'il l'aime plus et différemment !
Aimez-vous le côté front dégarni
 et cheveux au vent de Mr K ????

En quelques mots : Une très bonne adaptation, et dire que celles qui viennent sont censées être meilleures...

Participation au challenge austenien d'Alice 

dimanche 25 novembre 2012

Emma de Jane Austen

Avant-propos : Je viens de recevoir grâce à Alice la seule adaptation d'Emma qui manquait à ma dvdthèque, lors d'un swap très spécial (dont je vous reparlerai dans la semaine). J'ai donc décidé de relire le livre et de voir ses différentes adaptations (donc une semaine Emma s'ouvre sur le blog avant de revenir à mes chers Préraphaélites que je n'ai pas oubliés).

Résumé de l'éditeur : Emma Woodhouse vit avec son père veuf. D'une grande beauté et pleine d'assurance, elle évolue en toute indépendance à Highbury, sans aucun souci financier et entourée d'amis fidèles. Pour se distraire, elle décide de s'occuper du mariage des autres, persuadée d'avoir des talents d'entremetteuse. Elle se consacre à sa nouvelle protégée, la très jolie Harriet Smith, qu'elle destine à Mr Elton, le vicaire de Highbury. Les plans de la jeune fille semblent en bonne voie, mais ses certitudes vacillent lorsque les événements prennent un tour inattendu : ses propres manoeuvres lui vaudront bien des déconvenues... 

Mon avis : Emma est un personnage qui est souvent malmené par les critiques. Je préfère le dire tout de suite, je l'aime beaucoup. Je ne trouve pas que ce soit une '"peste", contrairement à ce dont on l'accuse souvent [si toutes les pestes étaient comme elle...]. Emma est certes une enfant gâtée qui pense souvent avoir raison MAIS elle se remet toujours en cause quand on lui signale que son comportement n'est peut-être pas des plus appropriés ou qu'elle risque d'avoir blessé quelqu'un.
J'aime aussi son esprit de contradiction car,  parfois, elle va défendre une idée opposée à ce qu'elle pensait juste parce que quelqu'un énonce cette idée avant elle.
J'aime particulièrement la première partie du roman où elle trouve en Harriet Smith une nouvelle compagne. Emma tente de développer les capacités d'Harriet et elle l'imagine plus accomplie que son amie ne l'est en réalité. Et surtout elle l'imagine capable de faire un beau mariage et tente de jouer les entremetteuses. J'aime beaucoup la finesse de Jane Austen dans sa description des situations et dans la mise en scène des quiproquos. Emma est une rêveuse qui aimerait que les choses se passent comme elle se les imagine, mais qui est sidérée quand elle se rend compte à quel point elle s'est trompée [Ah ce retour en calèche avec Mr Elton!]. Mais elle est aussi désespérée du mal qu'elle a pu causer.
La deuxième partie du roman qui s'ouvre avec l'arrivée de Frank Churchill est d'autant plus intéressante quand on connaît le personnage et quand on sait ce qui arrive à la fin puisque cela permet de voir tous les stratagèmes qu'il utilise pour cacher ses véritables intentions.
Les seconds rôles sont encore extrêmement travaillés. Que dire de l'exaspérante Mrs Elton qui se classe facilement dans le top 3 des personnages austeniens les plus insupportables ? C'est justement tout le génie de Jane Austen de réussir à croquer ce type de personnages. Elle lui donne dans ce livre un double positif  : la très saoulante Miss Bates, mais qui va justement nous attendrir car là où Mrs Elton est méchante, Miss Bates est gentille (mais quel moulin à paroles!).
Le seul léger reproche que je ferais au livre est que je trouve que les sentiments entre les 2 protagonistes semblent quand même un peu tomber du ciel. Certes, il l'aime beaucoup et l'on peut s'en rendre compte mais il n'y a pas de sentiments darcyesques qui se dévoilent au fur et à mesure et je trouve cela un peu dommage.

En quelques mots : Même si je l'aime moins qu'Orgueil et Préjugés, je suis tout de même très attachée au personnage d'Emma, car au fond elle est simplement une gentille rêveuse et pas une écervelée.

Praticipation au challenge austenien d’Alice

Participation au Petit Bac d'Enna catégorie prénom 


Participation au challenge La littérature fait son cinéma chez Will

Participation au Thursday Next Challenge d'Alice

mercredi 21 novembre 2012

One Hour with you d'Ernst Lubitsch (1932)

Présentation : One Hour with you est une comédie musicale réalisée par Ernst Lubitsch en 1932 avec dans les rôles principaux un couple que j'aime beaucoup Jeanette McDonald et Maurice Chevalier. C'est la 2e fois qu'ils se retrouvent devant la caméra de Lubitsch, la première fois étant pour le film Parade d'amour ( The Love Parade en 1929) [que je n'ai jamais vu]. Ils se retrouveront à nouveau devant la caméra du maître pour The Merry Widow (La Veuve Joyeuse, 1934) [que j'avais beaucoup apprécié].


One Hour with you est un remake du film Comédiennes réalisé lui aussi par Ernst Lubitsch et sorti en 1924. One Hour with you devait être réalisé par George Cukor, mais celui-ci n'a pas achevé le tournage. Plusieurs versions circulent : Lubitsch n'aurait pas été satisfait du résultat ou bien Cukor n'arrivait à maîtriser Maurice Chevalier... En tout cas, même si Cukor apparaît au générique, le film est considéré comme étant un film de Lubitsch.

Mon résumé : Le Docteur Bertier (Maurice Chevalier) et sa femme Colette (Jeanette McDonald) sont un couple marié et heureux en ménage. La preuve ? Lors de la scène d'ouverture, ils se font chasser d'un banc car ils sont en train de s'embrasser en public. Lors de cette scène réjouissante, le policier qui les surprend n'arrive pas à croire qu'ils soient effectivement mariés à les voir s'embrasser comme cela ! [Je vous laisse découvrir pourquoi le policier est dans le parc, parce que j'ai trouvé cela très drôle]. Mais voilà que Mitzi, la meilleure amie de Colette rencontre le Docteur. Et elle n'aura de cesse que d'essayer de séduire Bertier (même quand elle découvrira que c'est le mari de Colette !). Succombera ? Succombera pas ? Telle est la question... 

Mon avis : Le film est bien marqué par la Lubitsch Touch. Les quiproquos s'enchaînent de manière réjouissante. Colette suspecte son mari d'avoir une liaison et de ce fait, elle va le pousser de plus en plus vers Mitzi, pensant ainsi se protéger alors qu'en fait elle le confronte de plus en plus à la tentation. Le comique de situation est très présent et les dialogues sont délicieusement ironiques.
Une des nouveautés apportées par le remake m'a beaucoup plu : le Docteur Bertier nous prend à partie pour nous exposer ses doutes et ses tentations.A un moment, Maurice Chevalier le fait en chantant ("Oh ! That Mitzi!") et ses mimiques sont à mourir de rire.
C'est une comédie musicale qui reste supportable pour les allergiques du genre (personnellement j'adore). Il n'y a que quelques passages chantés. Ce qui donne d'ailleurs l'occasion de filmer une magnifique scène de bal avec plusieurs changements de partenaires qui montrent bien la virtuosité de la réalisation et pendant laquelle les acteurs interprètes la chanson-titre qui est plutôt entraînante.
J'adore Maurice Chevalier, je trouve qu'il a énormément de charme et c'est encore le cas ici (il faut toutefois réussir à supporter son accent à couper au couteau qui peut irriter, même si j'aurais tendance à dire qu'il fait partie de son charme). Il forme un couple très sympathique avec Jeanette McDonald.
Les acteurs secondaires sont comme souvent chez Lubitsch toujours bien choisi. Le mari de Mitzi est terriblement drôle : il cherche à se débarrasser de sa femme à tout prix et il remporte la palme des dialogues ironiques ou délicieusement absurdes : 'J'ai une théorie selon laquelle personne n'est responsable de ses actions' pour pousser quelqu'un à devenir l'amant de sa femme. Le meilleur ami de Bertier est lui aussi bien croqué dans le genre collant et malheureux en amour.
La scène de la révélation est un grand moment de comédie, mais elle est vraiment trop calquée sur celle de Comédiennes et elle ne m'a pas surprise.
Enfin, j'ai été un peu déçue par l'interprète de Mitzi. J'ai trouvé son jeu de séduction beaucoup moins réussi que dans la version de 1924. De toute façon, elle a un rôle extrêmement difficile à jouer puisqu'il est compliqué de trouver sympathique une femme qui essaye de séduire le mari de sa meilleure amie !

En quelques mots : Ce n'est pas la meilleure comédie de Lubitsch, mais cela reste un bon cru. Je pense que mon opinion un peu mitigée vient aussi du fait que j'ai déjà vu Comédiennes et c'est vraiment un remake très (trop?) fidèle tant au niveau du scénario que de la mise en scène et donc je n'ai pas été particulièrement surprise. Mais cela reste tout de même un film bien agréable à regarder, surtout qu'il y a quelques scènes vraiment très drôles !

Participation à l'animation The Lubitsch Touch sur Whoopsy Daisy 



lundi 19 novembre 2012

Hiver de Mons Kallentoft


J'ai découvert ce livre chez Alicia


Résumé de l'éditeur : 31 janvier, 7 h 22 et un froid de loup Ce matin-là, Malin Fors et ses collègues de la criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, pendu à une branche d’arbre. Meurtre ? Suicide ? Et d’où viennent ces étranges blessures qui recouvrent son corps ?  [Je l'arrête ici parce qu'après il évoque des évènements qui se passent au milieu du livre]. 

Mon avis : Encore heureux que je suis déjà allée en Suède parce qu'à force de lire des polars suédois où l'on croise des meurtriers à tous les coins de rue, on n'a pas forcément envie de courir dans ce si magnifique pays.

Bienvenue à Linköping, 7e ville de Suède [dont je n'avais jamais entendu parler auparavant], située entre Stockholm et Göteborg. La ville est accueillante puisque même les cadavres nous parlent ! J'ai eu un peu peur de ce fait au début, je me suis dit que l'auteur allait peut être faire évoluer son livre vers le fantastique, mais pas du tout, c'est juste un procédé narratif où le mort nous livre de temps en temps ses impressions, ses regrets, sans jamais [encore heureux !] intervenir dans l'histoire. Je n'ai pas trouvé cette idée exceptionnelle mais ce n'est pas complètement perturbant non plus. Ce procédé donne un léger côté poétique au livre [j'ai dit léger].
Le livre s'ouvre sur un meurtre commis dans cette charmante petite ville. Un homme a été retrouvé pendu à un arbre. Les enquêteurs découvrent que c'est un marginal dont personne ne sait rien à part qu'il récupérait les ballons qui s'égaraient lors des soirs de match. L'auteur remet en cause le modèle socio-démocrate suédois censé aider tous ceux qui sont dans le besoin. Or, ici, les marginaux sont laissés pour compte, les enfants sont victimes de sévices sans que personne n'intervienne, une famille de criminels peut vivre quasiment en autarcie dans un curieux [et pas très sain] système de clan. Ajoutés à cela des adorateurs des anciennes divinités Ases qui n'hésitent pas à faire des cérémonies nus dans la neige : il y a quelque chose de pourri au royaume de Suède.
Face à cela se dresse une équipe de policiers forcément désabusée, dont l'une des représentantes est Malin Fors qui n'hésite pas à trouver du réconfort dans l'alcool. Mais, elle essaye toujours de donner la parole aux victimes qui à agir en solo. Au niveau de sa vie personnelle, elle rencontre quelques problèmes avec sa fille adolescente. On se retrouve donc face à un schéma classique. Si l'enquêtrice nous est sympathique, elle n'est pas très originale.
L'enquête, elle aussi, est plutôt de facture classique [dans le genre policier scandinave]. On avance à pas de loup, on piétine, on recule. On suit les moindres hypothèses des enquêteurs ce qui nous laisse le temps de nous faire notre propre opinion. Il faut apprécier ce style [personnellement, j'aime bien].
Un reproche quand même, l'une des sous-intrigues n'est pas élucidée et je n'aime pas quand un livre policier  ne me donne pas toutes les réponses. Et un regret, l'auteur nous évoque le culte des Ases qui à l'air bien sympathique (avec des sacrifices humains lors des solstices d'hiver), mais il ne referme très vite la paranthèse et ne nous apprend au final rien d'autre à leur sujet.
Ce que j'ai surtout apprécié dans ce livre, c'est la capacité de l'auteur a nous faire ressentir le froid intense de cet hiver sibérien. On ressort glacé, avec l'envie de se glisser au coin du feu comme après une journée passée sous la neige.

En quelques mots : Rien d'original dans ce policier, mais on tourne quand même les pages rapidement, et on a envie de connaître la suite !

Le défi scandinave de Prune est repris par Lystig 



dimanche 18 novembre 2012

Le jeu de dupes d'Anne-Laure Morata

Lecture commune organisée par Eliza avec Miss Léo et Hebelit.

Mon avis sur le premier tome L'héritier des pagans

Résumé de l'éditeur Hiver 1651. Le domaine de Mont Menat, en Auvergne, où François de Rohan Montauban s’est établi avec son épouse Nolwenn, est attaqué en son absence. Il retrouve sa propriété saccagée, Violette de Goyon, la cousine de sa femme, assassinée, et aucune trace de Nolwenn, vraisemblablement enlevée.
François, sur les traces des ravisseurs, rejoint Paris, alors en proie à l’agitation de la Fronde, pour tenter de libérer Nolwenn avec l’aide de son clan. Il va découvrir que Violette de Goyon, courtisane audacieuse, avait dérobé des lettres codées compromettant les plus hauts dignitaires du royaume. L’une d’elle révèle même un secret d’État susceptible de faire vaciller le trône du jeune Louis XIV…
François n’a plus qu’une issue pour sauver son épouse : récupérer les fameux courriers. Sa quête semée d’embûches l’entraînera au cœur des intrigues du Palais Royal. Mais on ne s’attaque pas impunément aux secrets des puissants…


Mon avis : J'avais été très séduite par le premier volume plein de rebondissements, de combats à l'épée et d'aventures certes pas forcément réalistes mais toujours divertissants. Première déception, je n'ai pas retrouvé le rythme qui faisait la réussite de L'héritier des pagans. Lorsque sa cousine est assassinée et sa femme capturée, François met un quart du livre à comprendre pour quelle raison alors que cela m'était venu tout de suite à l'esprit.
On s'attend donc à ce que ce soit lui qui la délivre au cours d'un combat acharné. Eh bien pas du tout.
Puisque l'action, nous fait défaut, on se reporte sur la psychologie des personnages. Si dans le premier volume, François était un personnage parfois un peu 'foufou' et naïf, il était toujours sympathique. Mais, là, dans 2 passages, il va se montrer ridicule et franchement ses actions n'ont aucun sens.  Alors qu'il est désespéré par la disparition de sa femme, il va se laisser séduire (et encore, je suis généreuse parce qu'en gros la demoiselle va juste se frotter contre lui) et coucher avec une autre femme (ce qui prouve combien il est désespéré le pauvre) dans une étreinte à la Fifty Shades of Grey (Frappe-moi, vas-y plus fort) et découvrir qu'il aime çà. Et il va recommencer, mais la deuxième fois, il va se rendre compte qu'il aime sa femme et que sa maîtresse ne l'attire plus du tout alors que 5 minutes avant, il n'avait qu'une hâte, la culbuter dans les fourrés. Je vous rassure, je ne vous spoile pas grand chose puisqu'au final, le rôle de la maîtresse ne va servir qu'à çà. Alors, certes ce ne sont que 2 passages et ce n'est pas une question d'être prude (j'ai lu d'autres livres bien plus descriptifs que cela), mais cela gâche complètement le rapport de sympathie que j'entretenais avec François depuis le premier volume. Il devient juste un gros lourdaud.
De plus, on a l'impression qu'il subit l'action. Il passe d'un suspect à un autre, mais en partant battu dès le départ. Il y a toujours quelqu'un qui l'avertit que cela n'est pas possible. Et effectivement, il revient toujours la queue entre les jambes. Il ne tombe au final sur le coupable que par hasard (et par élimination, il ne restait qu'une possibilité donc je n'ai pas été surprise).
Un peu déçue aussi de ne pas croiser davantage le jeune Louis XIV, alors que les scènes avec lui avaient été très intéressantes dans le premier. De même, on croise Scarron et Molière mais ils n'ont aucun rôle.
Le contexte historique est plus pesant que dans le premier, car on piétine dans des hypothèses où il est parfois complexe de retenir qui est qui et qui fait quoi.
Il y a quand même des passages intéressants. J'ai aimé lorsque l'on découvre ce qu'il s'est passé au moment où Nolwenn a été kidnappé. Et j'ai trouvé la description de la Cour des miracles assez réussie, mais beaucoup trop courte. .

En quelques mots : Il n'est pas toujours facile de passer l'épreuve du 2e roman et disons que par rapport aux qualités entrevues dans L'héritier des pagans, la déception prime. On aurait presque l'impression que ce n'est pas le même auteur qui les a écrits. Je lirai sans doute le troisième en espérant retrouver le rythme échevelé du premier opus.

Au niveau de l'édition : A un moment on trouve "les portraits de Richelieu peints par Champagne" !!!! Je ne doute aucunement que ce soit une erreur de frappe mais ce serait bien quand même que quelqu'un relise les épreuves avec attention ! Ca m'a sauté aux yeux. De même, il y a un certain travail à faire au niveau de l'édition des ebooks (celui est payant en plus) car quasiment à toutes les pages, on trouve 2 mots accolés sans espace.

Voici l'un des portraits de Richelieu, peint par Champaigne, 
vu à la National Gallery dans la salle Yves Saint-Laurent. 

Participation au challenge Le règne de Louis XIV d'Eliza 

et au challenge Histoire de Falaise Lynnaenne


vendredi 16 novembre 2012

Bilan STAR semaines 3 et 4




Je n'ai pas fait de billet la semaine dernière, mais même en rassemblant les 2 semaines, cela ne fait pas lourd.

  • en semaine 3, j'ai fini Nord et Sud 
  • et cette semaine j'ai lu la moitié d'Autumn (roman sur les Préraphaélites) de Philippe Delerm
Voilà ! Ca va que j'avais lu beaucoup en semaine 2. 

Je compte me rattraper un peu ce weekend en lisant Jeu de dupes d'Anne-Laure Morata pour ma LC de dimanche.

Et Anna K. me direz-vous ? Je ne l'ai pas oubliée mais elle est au point mort depuis quelques temps. Je me suis fixée le 5 décembre comme date limite.  

Sinon j'en profite pour dire, parce que cela me traumatise, que j'ai oublié Le Cid et Cyrano de Bergerac à la liste de mes livres préférés. C'est évidemment parce que ce sont des pièces de théâtre que je les ai oubliés, pas à cause de ma mémoire défaillante ;-) 

Et je viens de m'inscrire sur le forum Whoopsy Daisy à cause de cette animation

A demain pour un billet (si tout va bien!) 


mercredi 14 novembre 2012

Déjà mon 100e billet !

C'est en voyant que Patacaisse en était à son 400e billet  que j'ai eu l'idée de regarder où j'en étais et j'ai découvert que c'était mon 99e ! Donc je me suis dit que j'allais faire quelque chose de spécial pour le 100e et notamment répondre aux tags qui m'ont été transmis pour vous permettre d'en apprendre un peu plus sur moi.  A vous qui me suivez régulièrement ou pas, je vous dis merci car c'est toujours un plaisir d'échanger avec vous !

Le Tag des livres (transmis par Maggie et Philisine Cave) 

Un livre que tu as particulièrement aimé 

Ouh la ! Un seul ????? Je n'arrive déjà à me décider pour les 6 a emmené sur une île déserte sur Babelio alors un ! 
Alors après avoir regardé les livres qui sont dans ma bibliothèque (et donc il manque tous ceux que j'ai empruntés un jour), j'en arrive à 7. 
Il n'y a pas d'ordre particulier. 

La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier

Ca a été un énorme coup de coeur au moment de ma lecture et c'est celui qui a déclenché mon intérêt pour les romans ayant pour sujet l'art. D'où mon challenge. 

La passion Lippi de Sophie Chauveau

De même mais quelques années plus tard, un coup de coeur qui a surtout entraîné une passion pour la famille Lippi, au point d'aller dans les moindres églises ou dans les plus petits musées pour apercevoir une des oeuvres de Filippo ou de Filippino. 

Le livre de Joe de Jonathan Tropper 


L'amour si ça veut dire quelque chose de David Baddiel 

Le plaisir de souffrir d'Alain de Botton


Ces 3 derniers livres sont un peu du même type des comédies sociales sur des hommes de 30 ans. Je ne saurai pas vraiment expliquer pourquoi ils m'ont tant marqués, je ne sais pas s'ils me feraient le même effet aujourd'hui, d'ailleurs j'ai un peu peur de les relire. Tout simplement sans doute parce que j'ai beaucoup aimé les personnages, que j'avais l'impression que s'ils existaient, on aurait pu être ami (ou plus si affinités évidemment^^).

L'heure des sorcières d'Anne Rice 
Alors cette trilogie je l'ai lu quand j'étais ado et j'en ai un très fort souvenir. Je trouvais les scènes très osées et je rougissais comme une bécasse en me disant "si ma mère savait ce que je suis en train de lire!".
J'ai toujours voulu le relire, mais elle n'était plus éditée et n'était plus disponible en biblio. 
Mais elle vient d'être rééditée ! Je crois que je vais craquer rien que pour voir ce que j'en pense maintenant. 

Orgueil et préjugés de Jane Austen 
Lu, relu, rerelu en français, en anglais et à chaque fois autant de plaisir ! 

Ah et puis un 8e qui est chez mes parents 
Madame Bovary de Gustave Flaubert
Lu au lycée, je l'avais adoré mais j'ai été un peu dégoûtée par mon professeur car il a dit de ma partie préférée que c'était celle où il ne se passait rien. Il faudrait que je le relise. 

Du coup comme je pense au lycée ca me rappelle aussi 
La princesse de Clèves de Mme de Lafayette 
Je me souviens que dans la classe j'avais été une des rares à l'avoir apprécié. 
Envie de le relire aussi. 

Et puis pour arriver à 10 au final. 
Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos
Je ne l'ai pas lu au lycée, en tout cas, pas pour le lycée, je ne me souviens plus quel âge j'avais. 
J'ai adoré. Lui aussi il faut que je le relise. 

Bon au final ca ne m'aide pas, ca me donne juste envie de tout relire :-) 
Mais pour les 5 premiers j'ai toujours eu du mal à le faire car j'en ai un tel souvenir, que je n'ai pas envie qu'il soit amoindri par une relecture un peu décevante. L'heure des sorcières, je n'en attends pas grand chose donc je n'hésiterai pas et les autres sont des classiques donc je ne prends pas de risques. 

Un livre qui ne t'a pas plu 

Là ce n'est pas dur. J'ai jeté une fois un livre à la poubelle (mea culpa) de colère de rage et de déception. 
C'était 
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé. J'ai adoré jusqu'aux cinquante dernières pages. C'était drôle; il lui arrivait les pires soucis possibles mais toujours avec humour. Et la fin bascule d'un coup dans la violence et le gore avec un côté malsain il me semble. 
Tout gâcher comme ça, ça m'a énervé et je l'ai jeté. 

J'ai aussi été profondément ennuyé par le Huit de Katherine Neville. Surtout parce qu'une de mes amies (qui est pourtant loin d'être idiote) m'a demandée de le lire pour que je lui dise si c'était vrai ce qui est raconté dedans. Il y a une révélation un peu à la Da Vinci Code avec quelqu'un qui est l'héritier d'un personnage historique. Ce qui m'a un peu effrayé, c'est qu'une personne loin d'être bête puisse croire que ce soit vrai. Certes tout n'est pas complètement faux sans doute (je n'en ai vraiment qu'un vague souvenir), mais je me dis qu'on peut vraiment faire avaler n'importe quoi à n'importe qui. 
Et en plus j'ai vraiment le souvenir d'une lecture laborieuse.

Un livre qui est dans ta PAL 

Vous voulez dire un des 150 livres qui est dans ma PAL (sans compter les ebooks-on sait bien que ca ne compte pas, ca ne prend pas de place) ?

Alors histoire de n'en prendre qu'un cette fois, je vais dire La vie devant ses yeux de Laura Kasischke. J'ai suivi les conseils de ma copine Miss Léo et je l'ai emprunté à la bibliothèque. Je l'ai commencé pour voir juste avant de partir à Londres et j'ai eu beaucoup de difficultés à ne pas l'emmener car le premier chapitre met une grande claque dans la figure. Je ne l'ai pas encore repris car cette semaine je n'ai pas le temps de lire, mais j'espère bientôt.



Un livre qui est dans ta wish-list ? 

C'est pour me faire un cadeau ?^^
Alors dans ma wish-list il doit y avoir au moins 400 livres. Et d'ailleurs, ça m'angoisse de savoir que je n'aurai jamais le temps de lire tous les livres que je voudrais, ni de voir tous les films que j'aimerais. 

Donc je vais dire le dernier livre que j'ai ajouté à ma wish-list c'est Prenez soin du chien de JM Erre à cause du Mystère Sherlock of course. 

Un livre auquel tu tiens 

Je tiens à TOUS mes livres ! 
Mais j'ai une tendresse particulière pour les séries qui m'accompagnent de puis 10 à 15 ans et avec lesquelles j'ai grandi et dont je ne peux pas me séparer, que j'ai déjà lues et relues Elles ont chacune leur étagère. Et je continue même quand l'auteure se met à détester ses personnages. 
Les Monk d'Anne Perry
L'ABC de Sue Grafton
Les Peabody d'Elizabeth Peters
Les Stephanie Plum de Janet Evanovich 
et les Scarpetta de Patricia Cornwell (mais si j'aurais pu jeter l'un des livres vu ce qu'elle a fait à Pete Marino)


Un livre que tu voudrais vendre ou troquer 

Avant j'aurais dit jamais. Maintenant vu les piles de livres que j'ai dû faire pour déménager, je dis pourquoi pas. J'ai échangé quelques livres sur Babelio mais je trouve les frais de port vraiment prohibitifs! 
J'ai notamment toujours des Jeeves en double. 
Et je n'ai pas trop aimé Cette nuit-là de Linwood Barclay. 
Avis aux amateurs.

Un livre que tu n'as pas réussi à terminer

En général, je termine toujours un livre que j'ai commencé, mais parfois sur plusieurs années. J'en ai actuellement quelques uns qui traînent pour diverses raisons. 
Un Elizabeth George que pourtant j'aime beaucoup, mas qui  la parle de cruauté envers les animaux et j'ai beaucoup beaucoup de mal à le finir. Ah oui je suis incapable de sauter une ligne d'un texte et encore moins des pages. Donc il traîne. 
Un Murakami que pourtant j'aime beaucoup (La ballade de l'impossible). Mais que j'ai du mal à finir parce que je n'aime quand les personnages aiment sans espoir mais que l'autre en profite (je me comprends). 
Dissolution de CJ Sansom qui parle de la Réforme sous Henri VIII. J'ai bien envie de le ressortir. 
Et celui que je risque de ne pas finir tellement il m'ennuie (et j'avais même oublié que les personnages principaux avaient déjà couché ensemble) c'est L'amour est à la lettre A. Certes c'est tout mignon cette histoire de librairie quand on parle de la librairie. D'ailleurs, ils ont mis en place un site internet génial avec la librairie en virtuel. Mais les histoires de coeur des personnages m'ennuient profondément. 


Un livre dont tu n'as pas encore parlé 

Pareil, beaucoup. Pour diverses raisons, rien à dire, pas eu le temps, j'ai oublié l'intrigue. 
Les 4 derniers que j'ai lus avant mon voyage. Beaucoup beaucoup d'autres et surtout Acting Up de Melissa Nathan qui est un réécriture très réussie d'Orgueil et Préjugés (Alice risque de me taper). Mais je m'en souviens encore donc si j'ai le temps... 

Le livre que tu vas lire pour une LC

Eh bien je n'ai plus trop de LC prévue à part Anna Karénine (oui vous pouvez rire mais je le finirai). 
Et pour dimanche Le jeu de dupes d'Anne-Laure Morata avec Eliza, Miss Léo et Syl (Je fonde tous mes espoirs sur samedi pour le lire). 
Et je dois lire un jour la Rose pourpre et le lys (tome 2) avec Eiluned. 
Et je continue Les Enola Holmes avec Syl et Manu.
Et il faudrait qu'on reprenne les Monk avec Adalana et Syl.
Bref j'ai de quoi m'occuper quand même. 

Un sunshine award (de la part d'Aymeline et de Miss Leo) 

Couleur préférée : contrairement à ce que l'on pourrait penser ce n'est pas du tout le rose, mais le bleu. Comme la majorité de la pop°. 

Nombre préféré : euh 17 comme le jour de mon anniv. Mais pas de nombre spécial sinon. 

Boisson non alcoolisée préférée : (c'est une question sponsorisé par la loi Evin visblement^^) : aucune et toutes : le thé, le café, les tisanes. Plutôt du chaud. Sinon je bois de l'eau, qui reste ma boisson préférée ^^

Facebook ou Twitter : Facebook mais pas accro non plus, je préfère les mails. J'utilise plus mon compte de blogueuse que mon compte personnel. Twitter m'amuse mais les messages sont beaucoup trop courts pour que je puisse écrire quelque chose. 

Motif préféré : je préfère  l'uni. Après c'est une question de mode. Je n'ai rien contre les fleurs, les graphismes ou quoique ce soit d'autre. A part la mode des croix sur les t-shirts qui se développe en Angleterre (donc qui nous pend au nez). C'est mon côté laïc, je ne me vois pas me balader avec un symbole religieux sur un vêtement. 

Passions : la lecture, le cinéma, les séries TV, la musique, l'histoire, le sport, les hommes ;-) 

Donner ou recevoir : On ne peut pas toujours donner sans recevoir (sinon on se fait avoir...) 

Jour préféré : Le vendredi parce qu'après c'est le we ! 

Fleur préférée : Alors attention, ne vous évanouissez pas mais je n'aime pas les fleurs. Je trouve qu'un bouquet c'est très joli, mais ca dure 2 jours. Quant aux fleurs des champs, eh bien, je ne traîne pas assez dans les champs pour les connaître ! 
Bon j'en ai quand même reçu un sublime y'a pas très longtemps et ca fait plaisir, je l'avoue. 


Le tag des 11 (transmis par Grignoteuse)

Voici la marche à suivre :
1) Poster les règles
2) Écrire 11 choses sur soi
3) Répondre aux 11 questions posées par son tagueur
4) Rédiger 11 questions soi-même
5) Choisir 11 personnes à taguer et mettre leur lien
6) Les prévenir





11 choses sur moi (essentielles), c'est parti : 
- je possède plus de dvds que de livres (si si c'est possible)
- je ne sais pas me servir d'une machine à café. Du à une rencontre traumatisante avec une cafetière italienne (où on met l'eau? où on le café?) Chez moi je ne bois que du café soluble (oui c'est la honte). 
- je suis une grande voyageuse : Londres, Rome, Budapest, Florence, Vienne, Stockholm, la Croatie, la Norvège... Je me suis baladée un peu partout en Europe. Mais je n'ai toujours pas de passeport. 
- je ne peux pas lire la fin d'un livre avant la fin
- je ne supporte pas que mes livres soient abîmés, c'est pour cela que certains sont un pause parce que je suis partie à un moment et que je ne les ai pas emmenés pour qu'ils ne soient pas abîmés.  Et donc vive le Kindle. 
- Comme beaucoup de blogueuses j'adore les vernis, j'en ai plein de couleurs différentes. J'ai d'ailleurs les ongles tellement solides qu'ils sont souvent longs et qu'on me demande fréquemment si ce sont des vrais (essentielle, je vous avais prévenu !)
- quand j'étais petite, ma mère ne pouvait pas m'emmener dans les rayons chapeaux ou chaussures des magasins car je voulais tout. Par contre, pas de souci au rayon jouets. 
- je suis une grande gourmande
- j'ai souvent des angoisses dans les toilettes publiques (comment ouvrir, fermer la porte, où est la chasse d'eau, est-ce qu'elle se déclenche toute seule, comment ne pas être coincée à l'intérieur, comment se déclenche le robinet) 
- j'ai beau avoir l'esprit vif et acéré, je comprends rarement les jeux de mots du premier coup. L'ironie, le double-sens, les allusions, je maîtrise à fond, mais le jeu de mots de base, je le capte souvent 3 h après. 
- je suis une briseuse de chaînes, de tags de tout ce qu'on veut. Il faut dire que ces tags tournent depuis un certain temps donc je ne désigne personne. 


Les questions de Grignoteuse :
1° Quel est ton livre préféré ? Voir ci-dessus
2° Quel est ton auteur préféré ? Je dirais ceux dont je lis les séries depuis longtemps, mais je n'ai pas d'auteur en particulier. 
3° Une couverture qui t’a particulièrement plu ? Je n'achète jamais un livre pour sa couverture. Il peut m'attirer, mais si le résumé ne suit pas il restera dans le rayon. 
4° L’histoire livresque que tu aimerais vivre et/ou le livre qui te ressemble le plus ? Orgueil et Préjugés. Darcy où es-tu? Sinon L'affaire Jane Eyre. Me balader dans des chefs d'oeuvre, c'est trop la classe ! 
5° Pourquoi tu lis ? (pour apprendre, pour t’évader, passer le temps, …)
pour me changer les idées et pour découvrir d'autres univers. 
6° Le dernier livre que tu as acheté et pourquoi ?
Piou je n'achète quasiment plus de livres en ce moment. Le dernier c'est Searching for Captain Wentworth en ebook car Alice a dit qu'il était en promo pour la journée seulement/  
7° Tes autres passions ? voir au-dessus 
8° Un coup de coeur récent à partager ? Nulle et Grande Gueule de Oates. J'ai longtemps hésité à en lire, trop noir pour moi, mais celui-ci est un livre jeunesse et j'ai adoré la finesse de son analyse psychologique. 
9° Le livre que tu voudrais voir adapté au cinéma ? J'ai toujours rêvé que les Anne Perry et les Elizabeth Peters soient adaptés (plutôt en série). Et je me voyais très bien interprêter les rôles principaux ;-) 
10° Tu préfères lire les avis des blogs ou ceux de professionnels pour t’informer sur un livre ? Les blogs, je ne lis jamais les avis des professionnels. Je connais les blogueuses qui ont des goûts proches de moi et je préfère suivre leur coup de coeur que ceux de professionnels. 
11° Quelque chose à dire à ceux qui liront ce tag ? Qu'ils ont eu bien du courage d'aller au bout ! 






Oui j'ai fait un copier-coller de ses questions et ca se voit.
Comme vous avez été très sage, je vous présente mon nouveau petit copain.S'il a les yeux rouges c'est à cause de l'appareil (enfin j'espère)

Je suis allée là 

et j'ai vu ca aussi (et si vous êtes très très sage je vous dit où c'est) et ce que c'est si vous n'avez pas vu Skyfall. 

Voilà je vous mettrai d'autres photos dans le bilan de vendredi (vu qu'il n'y aura pas grand chose à mettre d'autre dedans) ! 



dimanche 11 novembre 2012

L'exposition Pre-Raphaelites : Victorian avant-garde (1)

Je suis une grande fan des Préraphaélites et je dois bien dire que mon voyage à Londres a été en partie motivé par l'annonce de l'ouverture de cette exposition à la Tate Britain de Londres. 

Voici donc mon premier billet, la suite sera pour le weekend prochain ! 

Première salle : Origins and manifesto

La confrérie Préraphaélites (Pre-Raphaelites Brotherhood ou PRB) a été formée en 1848 par 3 peintres Dante Gabriel Rossetti, William Holman Hunt et John Everett Millais. Ils veulent revenir à l'art d'avant Raphaël et en particulier s’intéresser à la période médiévale, tout en voulant mettre en avant le réalisme notamment au niveau de l'observation de la nature (ce qui va rapidement engendrer une césure dans la PRB, vu que les 2 tendances ont parfois des difficultés à être conciliées).
Les 3 premiers tableaux présentés ici sont les 3 premiers qui ont été signés avec les initiales PRB. C'est donc un évènement de les voir réunis dans la même salle.


The Girlhood of Mary Virgin, Dante Gabriel ROSSETTI
(1848-49), Tate Britain (Londres). 



Isabella, John Everett MILLAIS (1848-49), Walker Art Gallery (Liverpool).

Rienzi Vowing to Obtain Justice for the Death of his Young Brother,
Slain in a Skirmish between the Colonna and Orsini Factions,

William Holman HUNT (1848-49), Private Collection.

Wycliffe Reading the First Translation of the Bible into English, 
Ford Madox BROWN (1847), Cartwright Hall Art Gallery (Bradford). 

Deuxième salle : History 

Les Préraphaélites se sont énormément intéressés aux scènes historiques, bien souvent passés au crible de la littérature. Les légendes médiévales et les écrits de Shakespeare ou de Dante sont des thèmes récurrents dans leurs oeuvres. 

The Wounded Cavalier, William Shakespeare BURTON (1855),
Guildhall Art Gallery (Londres). 


The Order of Release, John Everett MILLAIS (1852-53),
Tate Britain (Londres). 
A Huguenot, on St Bartholomew's Day,
 Refusing to Shield Himself from Danger 
by Wearing the Roman Catholic Badge 
John Everett MILLAIS (1851-52),
Private Collection. 

April love, Arthur HUGHES (1855-56),
Tate Britain (Londres). 

Ferdinand lured by Ariel,
John Everett MILLAIS  (1850), Private Collection. 
Mariana, John Everett MILLAIS (1851),
Tate Britain (Londres). 


Dantis Amor, Dante Gabriel ROSSETTI (1859-60),
Tate Britain (Londres). 

Série de 4 vitraux réalisés par la firme William Morris d'après des dessins d'artistes préraphaélites, sur le thème de la lune de miel du roi René d'Anjou. 

King's René Honeymoon ; Music,
dessin de Dante Gabriel ROSSETTI (1863),
réalisation de Morris & Co,
Victoria & Albert Museum (Londres). 

King's René Honeymoon ; Painting, 
dessin d'Edward BURNE-JONES (1863),
réalisation de Morris & Co,
Victoria & Albert Museum (Londres). 
King's René Honeymoon ; Architecture, 
dessin de Ford Madox BROWN (1863),
réalisation de Morris & Co,
Victoria & Albert Museum (Londres). 

King's René Honeymoon ; Sculpture, 
dessin d'Edward BURNE-JONES (1863),
réalisation de Morris & Co,
Victoria & Albert Museum (Londres). 

La belle Iseult, William MORRIS (1858),
Tate Britain (Londres). 

The Blue Closet,
Dante Gabriel ROSSETTI (1856-57),
Tate Britain (Londres).  

The Wedding of St George and Princess Sabra,
Dante Gabriel ROSSETTI (1857),
Tate Britain (Londres).
The tune of the Seven Towers,
Dante Gabriel ROSSETTI (1857),
Tate Britain (Londres).
Clara von Bork,
Edward BURNE-JONES (1860),
Tate Britain (Londres). 



To be continued...

Participation au challenge victorien


et challenge L'art dans tous ses états