lundi 9 avril 2012

Hunger Games (tome 1) de Suzanne Collins

Ou comment essayer de vous faire lire jusqu'au bout une énième chronique sur Hunger Games.

Pour le résumé : soit vous vivez sur la planète Terre et vous le connaissez déjà, soit vous vivez sur la planète Terre et vous avez réussi à l'éviter depuis 3 ans donc je vous épargne.

Voici mon top 6 des raisons pour lesquelles il faut lire Hunger Games (HG pour les intimes).
1. Pour trouver des prénoms hyper exaltants pour ses futurs enfants (voire même carrément rebaptiser les siens) : Katniss, Peeta (pour un garçon, mais pourquoi pas pour une fille, surtout si elle aime les animaux), Haymitch (G), Rue (F), Glimmer (F), Sae (F), Tresh (G), Clove (F), Rooba (F). Sans compter la ribambelle de prénoms-hommages au thème antique des jeux du cirque : les Octavia, Flavius, Portia, Claudius, Cato et autres Caesar (ça manque un peu de Julius quand même).
2. Pour enfin comprendre ce qu'est une dystopie. Ce mot, qui rappelons-le n'en est pas un (et qui m'évoquait vaguement le nom d'un problème ophtalmique), signifie "le contraire d'une utopie". Donc le contraire de Thomas More, de l'Eldorado de Voltaire et de Paul et Virginie. Mais avec de la télé-réalité et des gens qui s'entre-tuent. J'étais un peu perdue.  Maintenant, grâce à HG (je suis une intime), j'ai compris ce que c'est. Enfin, je pense.
3. Pour tout ceux qui, comme moi, n'ont pas l'estomac assez accroché pour lire / voir Battle Royale mais qui techniquement trouvaient que l'idée d'une société fascisante obligeant sa jeunesse à s'entre-tuer pour garder, par la terreur, le contrôle du reste de la population était un concept intéressant. (+1 si vous n'avez pas eu besoin de relire ma phrase pour la comprendre).
4. Parce qu'on ne peut pas s'empêcher de trouver les héros quand même un peu attachants, même si on a parfois envie de leur filer des claques. MINI-SPOILERS: Katniss, quand un homme risque sa vie pour te sauver c'est peut-être qu'il a une idée pas trop méchante derrière la tête et que tu peux lui faire un peu confiance. Peeta, c'est mignon tout plein d'avoir la même obsession depuis l'âge de 5 ans jusqu'à on va dire... l'âge de 10 ans, mais après, il faut peut être ouvrir quand même un peu les yeux, mon grand ! (Vous comprenez pourquoi je suis une intime). Ils sont un peu lourds à traîner parfois, mais on n'a pas envie de leur filer des baffes toutes les 2 minutes comme à Bella et Edward. Et même parfois, on est émus (à la fin des jeux par exemple).
5. Pour ceux qui aiment les fins que l'on voit arriver à des kilomètres (parce qu'on se sent plus malins que les autres)  mais qui tout de même nous surprennent un peu avec une légère péripétie finale (je parle de la fin des jeux, pas de la fin du livre).
6. Pour tout ceux qui se disent, comme moi, que ce n'est sans doute pas pour eux, mais qui sont quand même bien intrigués par ce phénomène. Eh bien au final, on se laisse prendre par cette histoire et on ne regrette pas sa lecture. Et on a même envie de voir le film. Et de lire la suite. Enfin, je ne suis pas pressée non plus, mais je le ferai.

Ce billet marque ma première participation au challenge la littérature fait son cinéma organisé par Will.


2 commentaires:

  1. Bon, j'ai lu ton billet jusqu'à la fin ! Bien m'en a pris, j'ai ri. je te souhaite une bonne suite ! Peeta et Katniss ? Toujours à se renifler...

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    1. Merci :) Il y avait les premières pages du tome 2 à la fin du tome 2, j'ai résisté et j'ai réussi à ne pas les lire, parce que sinon, j'aurais plongé dans la suite. Et comme, j'ai pas mal de choses à lire en ce moment (dont une certaine LC pour le 16 avril...), je préférais ne pas m'y plonger pour le moment, mais ça viendra.

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